Madrid choisit le groupe GSD pour occuper gratuitement deux terrains publics évalués à 11 millions pour construire des écoles subventionnées

Le gouvernement de la Communauté de Madrid a fait le premier pas ce vendredi en choisissant le groupe Gredos San Diego Sociedad Cooperativa Madrileña (GSD) pour construire deux écoles subventionnées à Valdebebas et Vallecas sur deux terrains publics évalués à plus de 11 millions d’euros, qui seront ils sera transféré à titre gratuit, et qu’il pourra fonctionner pendant 40 ans, extensibles à 75. L’entreprise, de nature laïque, possède huit autres centres dans la région, s’est développée sur tout le Cameroun et le Costa Rica, et a prévalu dans la première coupe d’un concours public à dix autres soumissionnaires, selon la documentation publiée sur le portail de recrutement, qui indique que cette entreprise est la proposition en tant que soumissionnaire retenu dans les deux cas par le conseil adjoint de l’organe adjudicateur de la vice-présidence, Ministère de l’Éducation et des Universités. Les centres que GSD ouvre, si leur choix est enfin confirmé, doivent être prêts, en principe, pour l’année académique 2023-2024, et ils deviendront les premiers centres privés subventionnés promus par l’administration régionale au cours de la dernière décennie.

La parcelle la plus juteuse se trouve dans le quartier Valdefuentes du quartier Hortaleza, dans la région de Valdebebas, elle mesure 18 838,4 mètres carrés, et Il est évalué à 10 377 547,08 euros, selon la convention de cession signée par la Mairie de la capitale avec la Collectivité en mai. Le concessionnaire doit supporter les coûts de construction de 18 unités du deuxième cycle de l’éducation de la petite enfance ; 36 du primaire ; et 24 de l’enseignement secondaire obligatoire (ESO).

L’autre terrain se trouve dans le quartier de Villa de Vallecas, mesure 13 456 mètres carrés et Il a une valeur de 1 540 103,14, selon la documentation publique relative à la concession. Dans celui-ci, 12 unités d’éducation de la petite enfance sont proposées ; 24 du primaire ; et 16 de l’ESO.

L’exécutif régional n’avait pas réalisé de concession de ce type depuis 2013, date à laquelle il avait lancé l’école Pasteur Arroyomolinos pour l’année scolaire 2013-2014. En 2018, détaillent-ils au ministère de l’Éducation, un autre contrat a été adjugé, mais le traitement n’a pas été achevé. Enfin, en 2022, l’Exécutif actuel a réactivé un concert dormant (accordé mais non exécuté) de 2005 à Villalbilla. C’était un avertissement de ce qui allait arriver : si les gouvernements de Cristina Cifuentes et Ángel Garrido se sont explicitement engagés à ne pas créer de nouvelles écoles privées subventionnées, l’exécutif d’Isabel Díaz Ayuso est maintenant revenu à la politique des anciens présidents Esperanza Aguirre et Ignacio Gonzalez. Une décision sur laquelle l’actuel ministre de l’Éducation, Enrique Ossorio, avait déjà mis en garde dans son dernier entretien avec EL PAÍS : « Si les parents veulent concerté, il y aura plus concerté.

Pour se conformer à cette stratégie, le gouvernement régional fournit toutes sortes d’équipements. Ainsi, une enquête d’EL PAÍS a révélé que les entreprises qui gèrent des écoles privées subventionnées sur des terrains publics doivent payer 442% de plus par an pour leur utilisation lorsque le transfert est effectué directement par un conseil municipal et non par la Communauté de Madrid.

Un pari pas innocent de la part de l’exécutif régional, aux mains des conservateurs depuis 1995. Le PP travaille depuis plus d’une décennie avec la thèse qu’il remporte plus de suffrages là où il installe des écoles privées subventionnées, selon l’un des ses conseillers pédagogiques, Louis Pearl.

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En conséquence, Madrid est la région espagnole qui compte le plus d’étudiants dans des centres privés purs (15,8%) et 29,6% dans des centres concertés. En additionnant les deux (45,4%), il n’est devancé que par le Pays basque (48%).