Les professeurs d'espagnol sont les plus critiques à l'égard de la formation qu'ils ont reçue pour enseigner. C'est l'un des résultats de l'Étude internationale sur l'enseignement et l'apprentissage, préparée par l'OCDE, qui évalue les enseignants du monde développé.
Quelle est la situation en Espagne ?
- Seuls 68% des enseignants considèrent que la formation universitaire qu'ils ont reçue était suffisante (16 points en dessous de la moyenne).
- Par ailleurs, 56% estiment que cette formation initiale n'était pas élevée, et la majorité regrette de ne pas avoir fait plus de stages.
Cela ne veut pas dire qu’ils ne se sentent pas prêts à enseigner : Dans ce cas, leur confiance augmente et dépasse la moyenne internationale. 89% pensent qu'ils gèrent bien le contenu des matières qu'ils enseignent.
Le stress, en hausse. 16 % des professeurs d'espagnol ressentent « beaucoup de stress » à cause de leur travail, un pourcentage similaire à la moyenne européenne. Mais il est en croissance de 5,6% par rapport à la dernière édition de l'étude, en 2018.
- Ce qui les dérange le plus, c'est de devoir faire face à beaucoup de travail administratif, en plus de corriger et de prendre des notes.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire ici.