Les problèmes persistent avec le service public de transport scolaire sur plusieurs itinéraires des centres éducatifs de la province de Valence, près de deux semaines après la rentrée scolaire. Des dizaines d’étudiants du CEIP Lluís de Santàngel de El Saler, notamment ceux des itinéraires El Palmar, El Perellonet ou Les Gavines, ont connu de nombreux incidents depuis lundi. « J’ai un bus de cinq places pour 36 enfants. C’est ce qu’ils m’ont envoyé. « C’est comme une caméra cachée », a commenté ce mardi un moniteur d’un de ces itinéraires dans une vidéo. Le transport qu’ils lui ont envoyé ne disposait pas de suffisamment de sièges et, comme le montrent les images, il était adapté au transport d’étudiants en fauteuil roulant. Les carences ont commencé lundi 11 septembre dernier et ont touché une dizaine d’écoles, dont la moitié sont des centres d’éducation spécialisée. Fampa-València souligne dans un communiqué que le service s’est amélioré mais pas suffisamment et a convoqué ce jeudi un rassemblement de protestation devant les portes du ministère de l’Éducation pour demander des solutions.
La Generalitat assure que la Direction générale des centres d’enseignement visite ces jours-ci les centres d’éducation spéciale concernés, « en examinant les cas et en discutant avec la direction des écoles, avec les parents et les entreprises attribuées au service ». Le ministère ajoute qu’il a ouvert un dossier de sanction contre l’UTE dirigé par la firme Monbus, prestataire du service.
Mais les carences persistent et la Fédération des associations de mères et de pères (Fampa-València) compile chaque jour les incidents qui leur sont signalés par les Ampas. «Ils sont tous d’accord pour dire qu’aujourd’hui, le service s’est amélioré mais pas suffisamment», estime la Fédération. Cette organisation a convoqué ce jeudi un rassemblement de protestation devant les portes du ministère de l’Éducation pour demander des solutions. Les conseils d’administration de l’AMPA conviennent qu’il reste à organiser le service et à l’ajuster en termes d’horaires et d’itinéraires, à compléter le nombre d’autobus pour couvrir tous les itinéraires, à adapter les véhicules avec des mesures de sécurité (ceintures et ancrages), et dans le cas de les itinéraires des centres d’éducation spécialisée, les quais de révision, mettent les rampes et les bus aux normes d’accessibilité et de mobilité.
Les associations de mères et de pères du CEIP Lluís Santàngel d’El Saler se joindront à la concentration. Ils rapportent que lundi après-midi dernier, deux des bus sont arrivés avec la climatisation en panne, ce qui a amené certains garçons et filles à présenter des symptômes de coup de chaleur à leur arrivée à leurs arrêts. Et mardi, un autre bus régulier ne disposait que de cinq places. Ce mercredi, le bus Perellonet 1 n’a pas pu effectuer son trajet en raison d’une panne, tandis que le bus Palmar n’a pas pu récupérer tous les enfants, car sa capacité était inférieure à celle nécessaire. Les deux entités regrettent la situation tout en appréciant le dévouement de la direction du centre et des observateurs au cours de ces journées.
La porte-parole socialiste de la Mairie de Valence, Sandra Gómez, a déploré « l’incapacité de la Generalitat » à résoudre le chaos des transports « et aussi le manque d’intérêt de la maire María José Catalá et de cette mairie car nous avons exigé que si la Generalitat n’a pas garanti au transport scolaire que c’était la flotte EMT qui offrait le service. Catalá a finalement proposé la flotte municipale à condition que les enfants soient accompagnés de leurs parents car ce transport n’est pas préparé pour les voyages scolaires.
L’école publique El Saler n’est pas la seule. L’AMPA du CEE Rosa Llàcer continue de signaler des difficultés avec les rampes d’autobus et des retards. À l’IES Pedro de Esplugues de la Pobla Llarga, la ligne 3 n’a pas non plus de transport scolaire. En revanche, mardi après-midi, les étudiants du CEIP Santo Ángel de la Guarda de Valence ont subi des retards de bus, puisqu’on leur a envoyé un bus adapté aux personnes à mobilité réduite. « De plus, la Garde civile contrôle les bus, car elle détecte que certains d’entre eux ne disposent pas des conditions minimales de conduite, ni du permis de transport scolaire », conclut Fampa-València.
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Lundi dernier, le 11 septembre, date de rentrée scolaire dans la Communauté valencienne, les bus sur 14 des 197 lignes de la province de Valence ne fonctionnaient pas, une situation qui a touché 1 080 élèves de 10 écoles et instituts. L’entreprise qui a attribué le contrat pour ces 14 itinéraires concernés a informé le ministère que les chauffeurs « dûment embauchés » qui devaient assurer ces services ne s’étaient pas présentés au travail « en raison de circonstances indépendantes de la volonté » de l’UTE, ce qui a conduit à ces Les services n’ont pas pu démarrer correctement, ni à temps ni de la manière correcte. L’entreprise a promis de « mettre tous les moyens à sa disposition » pour respecter le contrat, avec un nombre suffisant de chauffeurs, d’accompagnateurs et de véhicules. Mais plus d’une semaine plus tard, le service n’est toujours pas régularisé.