Le taux de chômage des diplômés de la Formation Professionnelle est trois fois inférieur à celui du reste des jeunes de moins de 24 ans et le volume des contrats à durée indéterminée est plus élevé. Les domaines où il est plus facile de trouver un emploi sont dans l’industrie et dans le secteur des énergies renouvelables. C’est comme ça que ça se voit l’étude préparé par le ministère de l’Éducation et le Conseil général des chambres de commerce de Catalogne et réalisé auprès de 33 724 étudiants qui ont terminé leurs études en formation professionnelle (55,7% du total) en juin 2021 et qui ont été interrogés au cours du premier trimestre 2022, d’évaluer leur situation professionnelle ou scolaire six mois après la fin de ces études.
Le taux de chômage des diplômés FP a augmenté au cours des trois dernières années marquées par la pandémie, passant de 8% en 2019 à un pic de 15,8% en FP moyen et 11,8% en supérieur en 2021. Mais cette année, ces indices sont tombés respectivement à 13,3% et 11,2%, suivant la tendance inverse que connaît le taux de chômage des jeunes, qui n’a cessé d’augmenter depuis 2020 et s’établit actuellement à 42,26%, soit le triple de celui des diplômés.
Dans le même ordre d’idées, la pandémie a également marqué l’insertion professionnelle de ces jeunes. Le taux de diplômés de cette dernière année qui ont déjà trouvé un emploi est presque aux niveaux d’avant la pandémie, après la forte baisse subie par la promotion d’étudiants qui s’est terminée en 2020. Concrètement, dans le cas des années intermédiaires, 39 % ont trouvé du travail. , un pourcentage qui l’an dernier était de 33,7 %, mais de 42,6 % il y a deux ans. Dans la formation professionnelle supérieure, 64,4% des diplômés travaillent, contre 56,4% l’an dernier et 63,9% il y a deux ans.
Les chiffres continuent de montrer que plus le niveau d’éducation est élevé, plus il est facile de trouver un emploi. Ainsi, les séries statistiques montrent que cet indice d’insertion professionnelle est supérieur d’environ 20 points chez les diplômés de la formation professionnelle supérieure par rapport à ceux de la formation professionnelle intermédiaire.
En ce qui concerne la double FP, l’insertion professionnelle des diplômés de cette modalité qui étudie avec des stages en entreprise est supérieure de 10% à celle du reste des diplômés de la FP. Dans le détail, les étudiants qui ont terminé un cycle intermédiaire en alternance et ont obtenu un travail sont de 43 % (contre 39 % de l’enseignement conventionnel), tandis que dans l’enseignement supérieur en alternance, ils atteignent 71 % (64 % dans le non-dual un). . Actuellement, la formation professionnelle en alternance est enseignée dans 336 centres et compte 11 288 étudiants.
Si l’on regarde les résultats par domaine professionnel, les études moyennes de formation professionnelle dans lesquelles les étudiants trouvent plus rapidement du travail sont les industries extractives, avec 80% des diplômés employés (bien que ce diplôme présente la particularité qu’il n’est enseigné que dans deux instituts catalans). , suivi par Énergie et eau (56 %) et Sécurité et environnement (56 %). En bas, les domaines où le placement est le plus faible, près de 20 %, sont l’informatique et les communications, l’image et le son et les activités physiques et sportives. Dans le FP supérieur, il dirige la liste Installation et maintenance (83%), Industries agro-alimentaires (81%) et Bois, ameublement et liège (80%), tandis que l’Image et le son clôturent (30%).
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Le fait d’effectuer des stages en entreprise est le moyen le plus courant pour les étudiants de trouver un emploi -c’est le cas d’un diplômé sur quatre- suivi de près par le fait de l’obtenir par l’intermédiaire d’un ami ou d’un membre de la famille, tandis qu’en troisième lieu envoyer le curriculum vitae à l’entreprise.
L’écart entre les sexes se poursuit
Étudier en FP se traduit également par plus de stabilité d’emploi : 51% des contrats signés par les diplômés en FP supérieur sont à durée indéterminée -41% en FP moyen-, bien au-dessus des 10% atteints au total par les jeunes jusqu’à 24 ans en 2021 .
L’élément négatif est marqué par l’écart entre les sexes. Le rapport montre que plus de la moitié des femmes – entre 53 et 65 % selon le niveau d’études – perçoivent les salaires les plus bas (jusqu’à 1 200 euros) et seulement 11 % parviennent à gagner plus de 1 500 euros. Chez les hommes, ceux qui reçoivent des salaires inférieurs se situent dans la fourchette de 39 à 56 %, tandis qu’avec des masses salariales élevées, ils sont le double de ceux des femmes.
D’autre part, il y a aussi ceux qui choisissent de poursuivre leurs études. Dans ce cas, les niveaux sont restés relativement stables ces dernières années et, avec cette dernière promotion, ils ont été fixés à 66% dans le cas du FP moyen et à 43% dans le supérieur.
Lors de la présentation, le ministre de l’Éducation, Josep Gonzàlez-Cambray, a souligné qu’il restait des sujets en suspens dans le domaine de la formation professionnelle, tels que l’amélioration de l’orientation des étudiants pour les informer des diplômes où il y a encore des postes vacants et quels sont les secteurs avec une forte insertion de travail. Cambray a également reconnu qu’il fallait « répondre à l’écart hommes-femmes par des actions concrètes », en plus d’augmenter le poids de la double PF.