L’accord de gouvernement entre le PP et Vox pour gouverner conjointement Murcie, la cinquième communauté autonome qui sera gouvernée par un exécutif populaire et ultras, a été le plus attendu, mais aussi le plus court de ceux qui ont émergé après les élections régionales. le 28 mai. Les deux partis ont précisé 30 mesures pour éviter la répétition des élections dans la Région, reconstituer le populaire Fernando López Miras président et accorder à la formation de Santiago Abascal deux conseils, un avec rang de vice-président, et le nouveau médiateur. Avec l’engagement à Murcie, la droite renforce son harmonie dans des domaines tels que l’éducation et la fiscalité.
Dans le pacte pour gouverner la Communauté valencienne, PP et Vox ont précisé l’accord en 50 mesures, tandis que pour l’Estrémadure il y en avait 60 et en Aragon, 80. atteint En mars 2022, pour Castilla y León, s’est constituée la première communauté gouvernée conjointement avec les deux forces les plus à droite de l’arc parlementaire, avec 11 « axes de gouvernement » et 32 « actions ». Aux Baléares, les ultras se sont mis d’accord avec le PP pour s’abstenir de l’investiture de la populaire Marga Prohens, après s’être mis d’accord sur 110 points programmatiques.
Tous les accords omettent les références explicites à la violence sexiste ou à la violence de genre. Dans le cas de Castilla y León, l’affaire a été réglée en mentionnant une nouvelle loi sur la « violence domestique », un concept utilisé par Vox en contraste avec celui exercé pour des raisons de machisme envers les femmes. Le même terme a également été utilisé dans le pacte de la Communauté valencienne, conclu en juin dernier. En Estrémadure, on parle de « violence contre les femmes » qui se répète, au singulier ou au pluriel, en Aragon, aux Îles Baléares (dans ce cas on parle aussi de « violence domestique ») et maintenant à Murcie.
Dans le domaine de l’Éducation, les accords parlent de « garantir la neutralité idéologique » du programme scolaire et de l’enseignement (Murcie et Estrémadure) et de consolider « un modèle éducatif (…) exempt d’endoctrinement idéologique » (mention identique dans le cas de Castille et León et les îles Baléares), mais ni le pacte aragonais ni le pacte valencien ne font référence à ces formulations.
Il existe également un accord entre PP et Vox sur la suppression et la réduction des taxes. Il est convenu que le patrimoine sera supprimé dans la Communauté valencienne, aux Îles Baléares – progressivement – et en Estrémadure, tandis qu’en Aragon il est établi à un minimum de 700 000 euros. Dans cette communauté, les droits de succession seront réduits à 99%, comme à Murcie, et supprimés dans la Communauté valencienne et dans les îles Baléares. Les accords prévoient que la section régionale de l’impôt sur le revenu soit réduite dans tous les territoires : dans le cas d’Aragon pour financer les activités extrascolaires et à Murcie pour les salaires « moyens et bas » et pour les ménages avec enfants de moins de 12 ans.
Les formules utilisées pour justifier les accords sont similaires. On dit qu’ils travaillent à former des gouvernements « stables », « forts » ou « solides » et dans un seul cas, celui d’Estrémadure, on dit aussi que l’Exécutif sera « efficace ». Le récent Murcien précise que l’accord est conclu « dans un souci de gouvernabilité en Espagne », après l’annonce de Vox de soutenir l’investiture d’Alberto Núñez Feijóo comme président du gouvernement. Les objets des mesures convenues sont également similaires, avec des mentions du secteur agricole ou de la chasse, mais chaque accord réserve des particularités. Si celle de Castille-et-León était dirigée par la défense de « l’égalité devant la loi » des citoyens, dans les îles valenciennes et baléares, la première mesure fait référence à la défense de l’unité de l’Espagne ; en Estrémadure, à l’efficacité et à la transparence de la gestion fiscale ; en Aragon, pour revoir les salaires des agents de santé ; et, dans le plus récent, Murcie, pour approuver un Plan Hydrologique National, une action qui dépasse les compétences régionales.
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Plus de puissance pour Vox en Castille-et-León que dans le reste
En termes de quota exécutif, les accords ont été plus bénéfiques pour les ultras dans le cas de Castilla y León que dans le reste. Dans le gouvernement castillan et léonais, ceux de Santiago Abascal ont assumé une vice-présidence et trois ministères (Industrie, Commerce et Emploi ; Agriculture, élevage et développement rural ; et Culture, Tourisme et Sports), tandis que dans la Communauté valencienne ils ont conservé la vice-présidence. -présidence (avec pouvoirs de Culture), du Ministère de l’Agriculture et de celui de la Justice, de l’Intérieur et du Gouvernement.
Dans le cas d’Aragon, Vox a sous son commandement le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage et un autre de Dépopulation et Développement Territorial, qui a rang de vice-présidence. En Estrémadure, l’accord a limité la présence de l’extrême droite à un seul portefeuille, celui de la gestion forestière et du monde rural, mais avec une diversité de pouvoirs dans les domaines des infrastructures rurales, de la lutte contre les incendies, du patrimoine naturel, de la chasse, de la pêche et de la tauromachie. Dans la Région de Murcie, les ultras ont gratté le nouveau ministère de l’Intérieur, de la Sécurité et des Urgences, avec le rang de vice-présidence, et un autre de Développement. En outre, la figure du Médiateur de la Région est créée, qui sera occupée par une personne désignée par Vox. En revanche, aux Îles Baléares, l’accord ne prévoyait la participation de Vox à aucun ministère et le PP gouverne seul.