La loi sur l’enseignement artistique fédère les enseignants et crée de nouvelles études supérieures en audiovisuel

Le gouvernement a approuvé ce mardi le projet de la nouvelle loi sur l’éducation artistique, des études suivies par environ 140 000 étudiants entre les diplômes supérieurs et professionnels. La première loi dédiée spécifiquement à ces enseignements unifiera les corps d’enseignement, encouragera le travail de recherche des enseignants et leur permettra de combiner leurs fonctions avec l’aspect de création artistique de leur discipline respective. La norme crée une nouvelle branche indépendante dans les Arts Audiovisuels. Et il souligne que les diplômés de l’enseignement supérieur artistique seront « équivalents à toutes fins utiles » aux diplômés universitaires. Le ministère de l’Éducation espère le traiter en urgence au Congrès pour que cette législature entre en vigueur.

La loi crée le corps des professeurs de l’Enseignement Supérieur Artistique et le corps des professeurs de l’Enseignement Supérieur Artistique. Et les deux mêmes catégories pour l’Enseignement Artistique Professionnel. La norme établit comme condition d’appartenance à la faculté le fait d’être titulaire d’un doctorat. Ceux qui sont maintenant professeurs de certaines spécialités et qui n’ont pas de doctorat se voient accorder un délai de 10 ans pour l’obtenir.

Le règlement prévoit des périodes transitoires pour l’intégration dans les nouveaux corps de personnalités pédagogiques spécialisées, telles que les enseignants de l’enseignement professionnel qui enseignent depuis au moins cinq ans dans les établissements d’enseignement supérieur.

Le projet établit les bases générales des études, la conception de leurs plans d’études, et le fonctionnement des centres dédiés à l’enseignement supérieur en Musique, Danse, Art dramatique, Conservation et restauration des biens culturels, Arts plastiques, Design et Arts audiovisuels. , tout en ouvrant la porte à la création d’autres nouvelles filières d’études. Elle ne les intègre pas à l’Université, bien qu’elle les rapproche du monde académique, les éloignant du système des écoles secondaires.

La loi réglemente également la Formation professionnelle de la musique et de la danse, ainsi que les degrés moyens et supérieurs des arts plastiques et du design, les rapprochant dans ce cas du monde de la formation professionnelle. Il permet, par exemple, qu’une partie de la formation de ces diplômes soit duale, c’est-à-dire qu’elle puisse être réalisée « de manière combinée dans des centres éducatifs et dans des entreprises d’études, des ateliers, des musées ou des commissions ». La norme permettra la reconnaissance et l’accréditation de compétences professionnelles partielles basées sur l’expérience professionnelle, conformément à ce qui est déjà prévu dans la formation professionnelle.

Il s’agit, comme l’avait prévu le ministère de l’Éducation, d’une « loi minimum », qui nécessitera des évolutions réglementaires sur de nombreux aspects, comme lors de l’établissement de lignes directrices communes pour des tests spécifiques d’accès à l’éducation dans les centres publics, pour garantir le respect des principes de l’égalité et la transparence.

Le Gouvernement déterminera également par des aménagements ultérieurs les conditions dans lesquelles ces enseignements pourront être mixtes ou virtuels, et les conditions minimales des centres, avec des exigences telles que celles liées au nombre de places, à la composition du personnel et à l’activité de recherche.

La loi ouvre la porte aux centres d’enseignement supérieur pour atteindre des degrés élevés d’autonomie, non seulement lors de la planification de leurs projets d’enseignement et de recherche, mais également lors de leur gestion du point de vue économique et personnel, bien que la décision sur ce dernier sera de les communautés autonomes où ils sont situés. Les centres d’enseignement supérieur pourront établir des conventions avec les universités, s’y rattacher et les fédérer dans une figure que la loi esquisse à peine appelée « campus des arts ».

L’UGT a célébré la conception de la nouvelle loi, qui reprend une bonne partie de ses propositions et qui, selon elle, « permettra de progresser » dans l’enseignement artistique.

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