La Constitution admet une nouvelle contestation des règles contre 25% d’espagnol dans l’enseignement catalan

Affiches contre 25% de l’enseignement en espagnol à l’institut La Libera de Montcada i Reixac (Barcelone), en juin.Gianluca Battista

La Cour constitutionnelle a admis pour traitement ce mercredi une question d’inconstitutionnalité soulevée par le Tribunal supérieur de justice de Catalogne (TSJC) contre la réglementation que la Generalitat a promue d’urgence pour éviter l’application de la peine qui oblige le castillan à être considéré comme langue véhiculaire dans le système éducatif catalan. La décision a établi qu’au moins 25% des matières doivent être enseignées dans cette langue dans toutes les écoles de Catalogne. Le rapporteur de la résolution sera le magistrat du secteur conservateur Enrique Arnaldo.

Cette question d’inconstitutionnalité est la deuxième initiative qui est menée contre la loi et le décret-loi du Gouvernement et que la cour des garanties admet pour traitement. Les deux premiers ont été soulevés par les PP et C, bien qu’ils aient été présentés dans un seul recours, car les deux contestations avaient des approches très similaires et le même objet, admis pour traitement le 13 septembre.

La contestation conjointe des deux parties était dirigée contre plusieurs articles du décret-loi 622, qui établit les critères applicables à la préparation, l’approbation, la validation et l’examen des projets linguistiques des centres éducatifs catalans, ainsi que contre les articles 2.1 et 2.4 de la loi 8/2022 sur l’utilisation et l’apprentissage des langues officielles dans l’enseignement non universitaire. Des sources de la cour des garanties ont apprécié les similitudes entre cette première ressource et la question d’inconstitutionnalité désormais admise pour traitement, bien qu’elles ajoutent que cela soulève les aspects débattus en termes plus techniques et avec moins de caractère politique que les ressources du PP et Cs.

Les réglementations prétendument inconstitutionnelles ont été portées devant la Cour constitutionnelle par la Cour supérieure de justice de Catalogne en juillet. La Chambre contentieuse-administrative de ce tribunal a vu dans ces dispositions des « indices d’inconstitutionnalité » conduisant à une éventuelle « fraude à la loi » que la Generalitat aurait commise dans le but de ne pas se conformer à la sentence sur la présence de 25% d’espagnol en tant que langue véhiculaire dans les centres éducatifs de Catalogne.

La Cour constitutionnelle n’a jamais fixé un certain pourcentage pour l’utilisation de l’espagnol, mais dans sa doctrine, elle a établi – dans l’arrêt sur la réforme du Statut, en 2010, par exemple – qu’il doit être considéré comme la langue véhiculaire dans l’enseignement. Actuellement, en Catalogne, seul le catalan est véhiculaire. La Cour supérieure de justice de Catalogne a ensuite fixé le pourcentage à 25% des sujets du système éducatif.

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