La Communauté valencienne a reçu, en 2022, un total de 2 036 millions d’euros d’investissements en capitaux étrangers dans l’activité productive, un chiffre qui dépasse de 150 % celui de l’année précédente. Avec 6% du total investi en Espagne, elle se positionne comme la quatrième région autonome la plus reçue, derrière Madrid, le Pays Basque et la Catalogne. C’est ce qu’a souligné la Chambre de Commerce de Valence dans un rapport préparé avec les données du Secrétariat d’État au Commerce, qui souligne l’augmentation du volume d’investissement survenue depuis 2017 et qui, à l’exception de 2020 en raison de la pandémie, elle s’est considérablement accélérée au cours des deux dernières années.
En outre, la Chambre soutient que cette tendance à la hausse a été maintenue et même accentuée au cours des neuf premiers mois de l’année, qui, avec un investissement de près de 2,5 milliards d’euros, dépasse déjà le total enregistré pour l’ensemble de 2022, et place la Communauté valencienne comme la deuxième région espagnole recevant des capitaux étrangers (13,5% du total en Espagne), devant la Catalogne et le Pays Basque, et seulement derrière Madrid, qui absorbe 60% du total.
Le rapport inclut les facteurs qui facilitent l’attraction des investissements, ainsi que les derniers investissements dans les secteurs des énergies renouvelables, de la logistique et des télécommunications, de l’industrie, de la mobilité électrique, du tourisme ou du secteur de la santé dans la Communauté. Parmi les attributs qui ressortent d’un bon positionnement sur la scène économique internationale figurent : la stabilité sociale et politique ; la situation géostratégique privilégiée ; la fourniture d’infrastructures; un système éducatif compétitif qui en fait une région génératrice de talents ; un écosystème d’innovation et d’entrepreneuriat croissant ou la disponibilité de terrains industriels.
Cependant, le rapport met également en garde contre deux facteurs importants pour le succès de la stratégie visant à attirer et à concrétiser les investissements étrangers dans la Communauté valencienne. Le premier, « la complexité institutionnelle et les obstacles réglementaires aux niveaux national et régional » et le second, « la capacité à mobiliser les importantes ressources financières nécessaires vers les activités émergentes clés pour la transformation économique ».
La nécessaire mobilisation de fonds
Concernant le deuxième point, la Chambre qualifie de « fondamentale » la mobilisation adéquate des Fonds Nouvelle Génération vers des secteurs leaders pour le développement de l’économie valencienne. « Il est essentiel de respecter les projets en cours et d’assurer l’arrivée de nouveaux fonds pour promouvoir des secteurs aussi pertinents que le secteur agroalimentaire (filière agroalimentaire PERTE), l’industrie céramique (PERTE énergies renouvelables, hydrogène renouvelable et stockage) et le secteur de la santé (PERTE santé avant-garde), voire même le secteur aéronautique (PERTE Aeroespaciales).
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En ce qui concerne la bureaucratie, il faut souligner la récente approbation de la modification de la loi sur l’aménagement du territoire, l’urbanisme et le paysage, qui implique une simplification du traitement qui raccourcit les délais administratifs. « Cela constitue un pas en avant pour réduire la lourde charge bureaucratique qu’impliquent les grands investissements et les nouvelles entreprises, l’un des aspects les moins appréciés par les investisseurs étrangers dans la Communauté valencienne », indique le rapport.
Pour que l’autonomie reste attractive, la Chambre de Commerce prescrit la promotion internationale de la région et de ses atouts, l’amélioration de la connectivité aérienne des deux principaux aéroports valenciens, et la connectivité ferroviaire sur tout l’arc méditerranéen et le maintien de la collaboration public-privé.