La Université Saint-Esprit (UEES) d’Equateur a réalisé une importante avancée scientifique en découvrant deux types d’araignées considérées comme uniques au monde. Cette recherche exceptionnelle, la première du genre en Amérique, a été menée par les biologistes Mauricio Macías et Natalia Molina.
Ces petits arachnides, de couleur brune et ne mesurant pas plus de deux centimètres, ont été trouvés dans les mangroves des îles Santay et Puná, lors de l’étude des espaces naturels réalisée par le Centre de recherche UEES. Les nouveaux types d’araignées ont été nommés comme Chapoda santay et Chapoda guancavilca.
Mauricio Macías, l’un des chercheurs responsables, a commenté : « La collecte des échantillons, c’est-à-dire des milliers d’araignées, a été la première étape. Pendant un an, nous avons collecté plus de 10 000 spécimens. Pour de nombreux chercheurs, trouver une nouvelle espèce est un rêve, et dans cette équipe nous avons réussi à en découvrir deux. »
Este programa de investigación va más allá de este hallazgo puntual, ya que abarcará el estudio integral de los manglares, con una proyección hasta el año 2050. Los investigadores esperan no solo realizar nuevos descubrimientos, sino también generar conciencia sobre la necesidad de proteger los manglares du pays.
Natalia Molina, une autre des biologistes en charge de la recherche, a souligné : « Actuellement, avec la proximité d’un événement El Niño, il a été démontré que les mangroves jouent un rôle crucial dans la protection des côtes. En 1969, l’Equateur comptait 200 300 hectares de mangroves, alors qu’en 2006 il n’en restait que 149 000 hectares, soit une perte de 54 000 hectares. Il est très probable que le chiffre actuel soit encore plus bas.
L’UEES est fière des réalisations de ses scientifiques dans cette recherche et réaffirme son engagement à protéger l’environnement et à promouvoir la sensibilisation à l’environnement.