L'Union européenne s'appuie sur la conclusion d'un accord commercial avec les États-Unis avant le 1er août, la date à laquelle Donald Trump a décidé d'imposer des tarifs de 30% à toutes les importations de produits européens.
- Les ministres du commerce se réunissent aujourd'hui à Bruxelles pour étudier le contenu de la lettre et maintenir la voie de la négociation.
- Bien que la réplique ne soit pas exclue: le président Ursula von der Leyen parle de « être prêt avant tous les scénarios ».
Pourquoi est-ce important? L'incertitude sur les marchés sera maximale si un accord n'est pas conclu ce mois-ci:
- Trump avertit dans sa lettre que tout tarif européen aux produits américains en réponse entraînera une punition de 30% supplémentaires (60% au total).
Quel est le rôle de Bruxelles? Pour l'instant, les règles de l'UE s'appliquent, au moins jusqu'au 1er août, le package tarifaire qui a approuvé contre les États-Unis en réponse aux taxes fiscales et en aluminium imposées par Trump en mars.
- Ce paquet, qui a déjà été suspendu, impose des taxes sur une liste de produits américains pour environ 20 000 millions d'euros.
Mais il y a déjà des voix nettes. Le président français, Emmanuel Macron, a souligné samedi la possibilité d'appliquer le mécanisme anticoration, un cadre juridique qui répondrait aux charges de Trump plus rapidement que les routes traditionnelles.
- Ce scénario ouvrirait une guerre commerciale à la guerre actuelle, dans laquelle des répliques et des contre-piles pourraient se produire.
- Et il ne semble pas que tous les États soient d'accord.
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