LA GUERRE DE LA RUSSIE EN UKRAINE
Donald Trump s'est une nouvelle fois placé au centre du tableau diplomatique en recevant le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.
La demande de l'Ukraine. Kyiv a revendiqué des missiles à longue portée Tomahawk pour frapper des cibles stratégiques sur le territoire russe. Avec une portée allant jusqu'à 2 500 kilomètres, ils permettraient à l'Ukraine d'attaquer des usines d'armement ou des installations énergétiques clés loin derrière le front.
La prudence de Trump (pour l'instant). Le président américain a évité un rejet direct, mais a clairement fait savoir sa prudence.
- Il a néanmoins reconnu que la question serait abordée « à huis clos », laissant ouverte la possibilité d’un échange ou d’un accord ultérieur.
- Le Kremlin a de son côté prévenu que l'envoi de ces missiles représenterait « une nouvelle phase dans l'escalade » et affecterait directement les relations avec les États-Unis.
Contexte. Trump, qui s’attribue le mérite du cessez-le-feu et de l’échange d’otages à Gaza, veut profiter de cet élan diplomatique et le transférer au conflit en Europe de l’Est.
- Lors de sa rencontre avec Zelensky, il a insisté sur le fait que « les choses avancent assez bien » et que c’est « un moment très important » pour avancer vers la paix.
Un rendez-vous à l'horizon. La rencontre avec Zelensky intervient peu de temps après que Trump ait eu une conversation téléphonique avec Vladimir Poutine. Tous deux ont convenu de se rencontrer prochainement à Budapest, leur deuxième face-à-face après le sommet d'août en Alaska.
Un signal d’alarme pour l’Espagne. Lors de la même apparition, Trump a profité de l’occasion pour réitérer ses critiques à l’égard de l’Espagne pour ses dépenses de défense. « L'Espagne doit être réprimandée, mais cela dépend de l'OTAN et de l'Espagne », a déclaré le président.
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