Après 13 ans de gel, le prix des cantines scolaires a recommencé à augmenter à la rentrée 2020-21. Et la prochaine rentrée universitaire il le fera encore jusqu’à 6,91 euros par jour, ce qui représente une augmentation de 5,65% par rapport à l’actuelle, selon publié ce mercredi le Journal Officiel de la Generalitat. Dans la même proportion, le montant pour les étudiants sporadiques augmente, atteignant jusqu’à 7,6 euros. En pratique, cela signifiera que les familles avec des élèves qui utilisent le service tous les jours devront payer plus de sept euros de plus par mois, en comptant un mois standard avec 20 jours d’école.
Le prix de la salle à manger a été gelé pendant 13 ans à 6,2 euros pour les utilisateurs fixes et 6,8 pour les utilisateurs sporadiques. Mais juste après le confinement, à la rentrée 2020-21, l’Éducation l’a augmenté de 2 %, à 6,33 euros et 6,96, respectivement. Deux cours plus tard, ce qui correspond à l’actuel, le montant a encore grimpé de 3,3%, s’établissant respectivement à 6,54 et 7,19 euros. L’année prochaine, la hausse sera plus notable, 5,6 %, jusqu’à 6,91 et 7,6 euros, respectivement, soit près de 40 centimes par jour.
Ces montants correspondent au service de restauration qui dure deux heures et demie (généralement en public). Et c’est que dans la nouvelle résolution du Département la nouveauté introduite l’année dernière est maintenue, qui établit un prix différent pour la salle à manger qui dure deux heures (dans la concertée). Dans ce cas, pour la prochaine année universitaire, le montant a été fixé à 6,54 euros pour les utilisateurs fixes et à 7,19 pour les utilisateurs sporadiques, soit 5,8% de plus que les actuels, qui sont respectivement de 6,18 et 6,8 euros.
Ces montants fixés par le Département, qui sont des prix maxima de la prestation (qui peuvent être majorés avec autorisation préalable de l’Éducation), servent non seulement à couvrir les frais de restauration, mais aussi celui des moniteurs, les animations qui sont organisées pendant les espace du midi, frais administratifs et marge commerciale.
Depuis des années, les entreprises qui gèrent le service -une grande partie de celui-ci est sous-traitée à des entreprises de différentes tailles et à des entités à but non lucratif- demandent une augmentation du prix de la salle à manger, car elles assurent que l’équilibre les draps ne s’équilibrent pas : le coût des matériaux a augmenté, mais pas les revenus des recettes des familles. De même, l’année dernière, le patronat a signé un nouvel accord syndical pour améliorer la masse salariale du personnel – un groupe féminisé et très précaire – de 7% jusqu’en 2024.
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