Un enseignant d’une école publique de Don Benito, Badajoz, a été libéré provisoirement, avec l’obligation de comparaître devant le tribunal les 1er et 15 de chaque mois, après avoir été arrêté pour un crime présumé de blessures à des élèves de trois et quatre ans années. L’enseignant de l’école publique Nuestra Señora del Pilar pour la petite enfance et l’enseignement primaire a été suspendu de son emploi et de son salaire jusqu’à la tenue du procès.
L’enseignant a été arrêté après la plainte d’environ cinq parents du centre pour un crime présumé contre l’intégrité morale et des blessures à des enfants de trois et quatre ans. Une mère a d’abord porté plainte, puis quatre autres pères se sont joints. L’enquête, selon des sources citées par la Cadena SER Extremadura, s’étend également à un ancien directeur du centre et à un inspecteur de l’éducation de la Junta de Extremadura.
L’audience préliminaire a eu lieu ce mercredi devant le Tribunal de première instance et l’instruction numéro 2 de Don Benito, dans le cadre de l’instruction qui est suivie pour les délits présumés continus de blessures et contre l’intégrité morale.
La Cour supérieure de justice d’Estrémadure informe que le chef du tribunal n’a adopté aucune mesure de révocation, ayant accepté, déjà par voie administrative, la suspension de l’emploi et du salaire de l’enquêteur. L’instruction est toujours ouverte et il n’est pas exclu qu’il y ait plus d’investigations.
Du ministère de l’Éducation et de l’Emploi, ils confirment que cette enseignante est suspendue de son emploi et de son salaire pendant l’enquête et qu’elle n’enseigne pas depuis plusieurs semaines. De l’administration autonome, ils soulignent également qu’un dossier disciplinaire est ouvert. Enfin, ils soulignent que le conseil attend de connaître les résultats de l’enquête policière.
Pendant ce temps, Iván Tapia, l’avocat de la défense de l’enseignant, défend l’innocence de l’accusé : « Tout vient à la suite d’un malentendu ou d’un encouragement intentionnel », souligne-t-il, après avoir souligné que la seule chose qu’il y a est « une histoire intéressante sur la partie », et une plainte de personnes qui ne sont pas des témoins directs des faits. La défense confirme, oui, que l’enseignante a un dossier disciplinaire ouvert et est provisoirement démis de ses fonctions. Concernant la position de son client, Tapia assure qu’il rejette tout type d’accusation d’agression ou de harcèlement.