Honorable Ministre : Il existe une collection de livres et de littérature de ce pays qui ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant au fait que les écoliers catalans, comme l’a montré le dernier rapport PISA, ont de si faibles capacités de compréhension en lecture.
Diverses causes peuvent expliquer cet échec. Tout d’abord, le fait que les jeunes déballent davantage avec le téléphone portable (intelligent ?) qu’avec la lettre imprimée – luitar contra això sera une feixuga tasca – ; Selon lloc, le fait qu’une grande partie des professeurs de Catalogne, de l’ESO et du batxillerat, envisagent d’expliquer la langue plus que la littérature, un objet esthétique avec lequel, en fait, ils ne se connectent guère, car ils ont suivi au cours de leur formation plusieurs conférences sur bonne littérature, en termes généraux—; troisièmement, parce qu’il est de bon ton d’expliquer la littérature non pas par sa matière, mais avec l’alibi des questions politiques, du genre et d’autres choses qui ne peuvent être expliquées ; En quart lloc, on peut commencer à considérer que les cours obligatoires du batxillerat de vegades sont valables, mais ils ne sont pas adéquats. Je fais référence au résultat du rapport préliminaire.
Il faudra peut-être commencer à considérer que les lectures obligatoires du batxillerat des Vegades sont bonnes, mais elles ne sont pas adéquates
Quant à la langue, j’affirmerai une chose qui sera un anathème ou une hérésie (une Inquisition catalane en crémation) : il n’y a pas de créature qui ait d’abord appris une grammaire, puis appris la langue. Tous les enfants du monde apprennent la langue du monde et ses réseaux sociaux. Això, naturellement, je ne dirai pas qu’il n’est pas possible d’enseigner la langue catalane ou espagnole aux collèges, mais il serait beaucoup plus efficace d’enseigner la langue à partir de la langue (la langue littéraire, par exemple) que de Il existe des normes et des dénominations qui ne sont même pas familières aux plus grands écrivains du monde. La conversation entre enseignants et étudiants, pendant toute l’heure d’enseignement, autour d’un texte ou d’un sujet d’intérêt général, donnerait de meilleurs résultats. Les textes mathématiques permettent de déduire les éléments de grammaire les plus importants.
Lorsqu’il s’agit d’enseigner la littérature, le plus urgent est de découvrir certains textes, la littérature qui a suivi la création en bon català – la plupart des traducteurs maîtrisent le catalan et sont plus compétents que beaucoup d’écrivains « originaux », une idée romantique –, d’assimiler le des jeunes à arriver. Nous avons ici la plus grande sincérité et lien de cause : les « épisodes d’amour », c’est-à-dire érotiques, du Tirant, restent nombreux en soi des expériences sexuelles des jeunes, ja nombreux développés et vécus ; Puig i Ferrater est presque illisible ; Pour les jeunes, c’est une lecture ennuyeuse, pâteuse et ridicule ; , d’Àngel Guimerà, est une œuvre qui peut convenir aux enfants de la communauté, comme Vayreda, mais elle est également compréhensible pour un métropolitain, qui servira la majorité de la population. Les cours prescriptifs en langue castillane ont mille ans, ce qui signifie qu’ils sont parfaits : ils ont une littérature qui n’est pas meilleure, mais plus constante au fil des siècles de littérature moderne et contemporaine.
Goethe – il se souvenait que la Generalitat allait imprimer et distribuer à toutes les universités de Catalogne, en 1932, une belle anthologie de poèmes pour l’édification de la petite ville – allait se confesser à Eckermann peu après sa mort. « Le temps de la littérature nationale est révolu ; Nous sommes entrés dans l’ère de la littérature universelle [o mundial, Weltliteratur]». Notre système pédagogique n’a pas entomatisé ce fet. Nous souhaitons atteindre les jeunes, pour des raisons romantiques et patriòtiques, auprès de nos auteurs, lorsqu’il s’avère qu’il existe d’étranges traductions en langue catalane parfaite qui seraient beaucoup plus attractives ? Demani-me’n una llista i li faré; Nous allons maintenant proposer au ministre Rigau, par la médiation du président Pujol, et nous ne montrerons aucun intérêt.
Je comprends qu’il y a l’imprimerie, je comprends qu’il y a des traducteurs et je comprends que les littératures nationales sont entièrement dotées de questions à caractère universel, donc je comprends que les plans d’études (en catalan et en espagnol) négligent des œuvres d’une catégorie énorme, entre lequel une somme de textes attrayants, y compris catalans, pourrait être parfaitement explorée. Mais il semble que ce ne soit pas ici. Si c’est pour des raisons politiques, ils ont tort ; Car la littérature est un art qui s’intéresse à cette détermination, comme la musique ou la peinture.
Il a peu d’espoir dans les résultats de la commission qu’il a créée. Vous seul, en tant que conseiller, et vos voisins devez savoir où se situe le problème et décider d’adopter la solution. Trobarà aide, dans tous les cas, de nombreuses personnes dans ce pays qui savent ce qu’est la littérature.
Molt respectuosament, etc.