Cette année, les Asturies inaugureront un réseau d’écoles de 0 à 3 ans, entièrement gérées par le gouvernement régional et gratuites, avec les 31 premières écoles réparties dans 30 communes. L’Éducation en construira 15 dans des écoles publiques disposant de places disponibles et en ouvrira 16 autres que les municipalités sont en train de construire avec des subventions du Mécanisme de Reprise et de Résilience (MRR).
Le réseau régional des « écoles », qui commencera à fonctionner à partir de septembre, au début de l’année universitaire 2024-2025, aura un maximum de 822 places réparties en 54 unités et sa mise en œuvre vise l’équilibre territorial entre les bassins est, centre et et l’Ouest.
Ainsi, une combinaison de facteurs a été prise en compte dans la planification. D’une part, la liste des communes qui ne disposent pas encore de ce service éducatif mais qui disposent d’un recensement des garçons et des filles de moins de trois ans a été analysée, avec une attention particulière aux zones rurales et à l’équilibre territorial. La situation des communes avec des listes d’attente a également été étudiée. En outre, le ministère a vérifié que les centres publics infantiles et primaires disposaient d’espaces disponibles qui pourraient être utilisés pour construire des « écoles » autonomes, qui auront leur propre direction et leur propre personnel.
Ce projet sera protégé par un cadre législatif. Le ministère de l’Éducation a lancé ce vendredi une consultation publique un avant-projet de loi qui soutiendra le réseau régional des écoles maternelles et qui régulera l’ouverture de nouveaux centres de 0 à 3 ans gérés par la Principauté, l’intégration de ceux de propriété communale déjà en activité et aussi l’extension de ce service pour répondre à la demande.
Avec cette législation, le Gouvernement des Asturies vise à réaliser une gestion homogène des écoles de 0 à 3 ans, auxquelles la LOMLOE confère un caractère éducatif. Dans le même temps, elle souhaite disposer d’un régime juridique clair et uniforme. La raison principale pour l’approbation d’une norme ayant rang de loi est précisément l’intégration des écoles communales dans le réseau régional, qui sera volontaire et impliquera l’intégration dans le personnel de la Principauté d’agents publics issus des mairies affectés à ce service.
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Une fois achevée la première phase du réseau régional, ce chiffre passera à 108 ‘escuelinas’ (376 unités) dans 68 des 78 communes asturiennes, qui offriront jusqu’à 5.188 places.
« C’est une tâche complexe mais passionnante. Nous sommes conscients que nous réalisons une gestion pionnière en Espagne et que cela implique une pression supplémentaire. Mais nous sommes engagés parce que c’est une politique gouvernementale qui va au-delà de la partie éducative parce qu’elle facilite la conciliation et est une manière de soutenir les politiques démographiques. Nous sommes une région avec un relief très rural et des distances importantes. C’est pour cette raison que pour établir la population, nous devons fournir des services à nos communes », déclare au journal la ministre de l’Éducation, Lydia Espina, qui souligne la grande nouveauté du projet : « Ce seront des écoles complètement indépendantes, avec leur propre personnel. , leur propre gestion et leurs équipements, mais dans les mêmes locaux. Cela présente trois avantages fondamentaux. Nous profitons des espaces laissés vides en raison de la diminution des inscriptions, nous facilitons la réconciliation des familles avec plus d’un enfant à des étapes différentes et aussi l’organisation d’activités inter-étapes pour les étudiants des deux centres.
La gratuité est également pertinente. Cette année, environ 75 % des familles ne paient plus rien dans ce premier cycle scolaire. La prochaine étape sera que personne ne paie un seul euro pour ce service. « Nous allons réaliser un effort économique très important qui représente un investissement dans le système éducatif et dans l’avenir des Asturies. »
Le responsable de l’Éducation a également évoqué la deuxième phase du projet. « Nous continuons à travailler pour compléter la carte : la deuxième phase est prévue pour 2025, lorsque nous atteindrons le reste des communes avec un recensement des enfants de moins de 3 ans, avec demande et sans école. « Nous interviendrons également pour réduire les listes d’attente dans les zones les plus peuplées. »
Lydia Espina a personnellement contacté les 30 maires des communes bénéficiaires de cette initiative, qui nécessite l’accord des autorités municipales.
Deux décennies de travail
Le projet du premier cycle d’écoles d’éducation préscolaire dans les Asturies est né pendant le premier mandat du président régional, feu Vicente Álvarez-Areces (2000-2003) et a été réglementé dans un plan de planification du premier cycle d’écoles d’éducation préscolaire. , publié dans BOPA le 10 mai 2002.
Ces écoles ont été créées en tant que propriété communale et gérées par les communes, mais financées par la Principauté, au travers d’accords de collaboration quadriennaux et avec la signature d’avenants annuels. Cette formule a été maintenue jusqu’à présent. Actuellement, dans les Asturies, il existe 77 écoles (avec 322 unités) réparties dans 46 communes, offrant 4 366 places.
Le Gouvernement de la Principauté a décidé fin 2023 de créer les premières « escuelinas » de 0 à 3 ans de propriété autonome, en complément de l’absorption progressive des écoles communales en construction ou existantes.
Jusqu’à présent, l’inscription dans ces écoles bénéficiait de primes basées sur le revenu familial et le budget régional 2024 prévoit 24,57 millions pour offrir une scolarisation totalement gratuite à partir de septembre. Le processus sera abordé en quatre phases entre les années 2024 et 2027 jusqu’à l’objectif d’atteindre, à la fin de la législature actuelle, l’extension du réseau là où il y a une demande et l’intégration totale des écoles municipales existantes en Principauté.
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