Les associations publiques de familles demandent à l’Éducation de fermer 129 salles de classe subventionnées en raison d’une « offre excédentaire »

En prévision de la prochaine année scolaire, 129 salles de classe des écoles à charte d'Infant3 devraient être fermées, afin d'équilibrer l'offre de places et les besoins réels de scolarisation. C'est la conclusion à laquelle est parvenue l'Affac – qui regroupe les associations de familles scolaires publiques – après avoir analysé les données d'offre, d'inscription et de registres communaux de plus d'une centaine de communes. L'entité a également reproché ce jeudi au ministère de l'Éducation de fermer plus de groupes d'écoles publiques que d'écoles à charte et a exigé que, compte tenu de la nouvelle programmation de l'offre et du renouvellement des concerts, le réseau public soit prioritaire. « Les ajustements de l'offre éducative ne répondent pas à des critères de demande et aux besoins scolaires, mais plutôt à des décisions politiques », a déclaré le directeur d'Affac, Lidón Gasull.

Ce cours est clé pour une éducation concertée, puisqu'en décembre commence le processus de renouvellement des concerts éducatifs – le financement que les centres privés reçoivent de la Generalitat -, tant pour le primaire que pour l'ESO et qui sera appliqué l'année prochaine. Pour l’Affac, il s’agit d’un moment clé « pour adapter l’offre de lieux concertée aux besoins réels ». C'est pourquoi ils demandent que la révision soit effectuée de manière stratégique, en regardant les territoires à la loupe et en donnant la priorité aux fermetures dans les municipalités où le public couvre déjà la demande.

Affac a réalisé une étude sur l'offre excédentaire de la concertée, en analysant 133 communes où se trouvent des centres de propriété. Le rapport révèle que dans 56% d'entre eux, un excédent de places a été détecté et cela se reflète, selon l'entité, dans le fait qu'il y aurait 129 groupes excédentaires disposés dans Infant3, ce qui équivaut à 2.580 places. «Nous disposons d'un réseau surdimensionné», résume Gasull. Dès l'été, le Ministère avait annoncé qu'il retirerait le concert de 99 salles de classe, mais en l'occurrence de tous les niveaux scolaires.

Une autre donnée qui démontre cette offre excédentaire, ajoute Affac, est que l'année dernière, le réseau subventionné a gagné 20 groupes Infant3, tandis que le réseau public en a perdu 28. À l'ESO, les deux réseaux ont chuté, mais le réseau public a perdu 28 groupes et le subventionné, quatre. « Ce déséquilibre, contrairement au principe de complémentarité de l'école privée à charte, fragilise le réseau public et accentue la ségrégation scolaire », a estimé Gasull.

L'Affac considère qu'il est essentiel d'ajuster l'offre à la demande, car le fait que l'école concertée ait plus de capacité et tende à avoir plus de places libres favorise l'attraction de familles aisées qui fuient les centres publics les plus ghettoisés, exacerbant encore le problème de la ségrégation scolaire.

Offre insuffisante dans ESO

Les associations familiales regrettent également que le déclin démographique pèse davantage sur le public : au cours des quatre dernières années, l'offre publique a été réduite de 17% et de 14,6% dans l'offre publique. « Le réseau public perd du poids et ne garantit pas une couverture universelle », affirme l'entité, qui estime que pour cela il faudrait ouvrir 626 groupes I3 dans le réseau public et en fermer 305 dans le réseau subventionné.

Le manque de lieux publics, poursuit l'entité, est particulièrement visible au stade de l'ESO. Et, selon les chiffres analysés, l'offre est bien inférieure à la demande (environ 3.000 places), de sorte que l'année dernière, 80.803 places ont été proposées et 83.018 inscrites. L'Affac n'ose pas dire que ce déséquilibre aurait pu être résolu par la création de (groupes supplémentaires) ou aussi par une compression des ratios, notamment dans le groupe concerté, qui a connu ces dernières années une certaine croissance. Et, selon le rapport de l'entité, au cours des quatre dernières années, les écoles subventionnées qui avaient un sur-rapport – dépassant 30 élèves par classe – en 1ère année de l'ESO étaient d'environ 30%, un pourcentage qui s'est élevé à 37% l'année dernière. Dans le public, cela se produit dans 19 % des centres.

Cela contraste avec le fait des fermetures de groupes ; En effet, lorsque l'Éducation a rendu publique son offre initiale en mars, pour la première fois, on a annoncé la disparition d'un plus grand nombre de groupes d'écoles secondaires, 68, contre 43 pour les Infants3. Au final, sur les 111 prévus, 76 ont été fermés.

L'Affac se montre également préoccupée par la forte augmentation de la formation professionnelle privée – essentiellement due au manque de places publiques -, qui se manifeste surtout dans les cycles supérieurs (elle représente 55% des étudiants), tandis que dans le degré intermédiaire, la formation publique maintient 66% des étudiants.