Le Ministère de l’Éducation a publié, aux premières heures de ce mercredi, la résolution avec l’attribution de places aux plus de 8.000 enseignants intérimaires qui étaient encore en attente de destination. Après les multiples erreurs dans les listes de tout le personnel enseignant, publiées depuis le 10 dernier jour, l’Éducation a publié une liste dans laquelle il y a toujours des échecs même si, comme l’ont indiqué les syndicats, ils sont cette fois « ponctuels ». Les incidents seront résolus de manière particulière et avec eux l’attribution des places en début de cours sera définitivement résolue, dix jours après la rentrée.
Des sources du Syndicat des travailleurs de l’Ensenyament (STEPV) ont indiqué que les erreurs dans cette résolution se concentrent sur les professeurs de formation technique professionnelle et sur certains postes de fonctionnaires de carrière qui ont été attribués à des intérimaires. De plus, des échecs ont été détectés dans l’ordre dans lequel les enseignants apparaissent, ce qui est essentiel pour l’attribution future des places. Les fédérations pédagogiques CCOO et UGT ont également détecté ces inexactitudes.
Même si le chaos semble être résolu, les syndicats maintiennent leurs critiques à l’égard de l’administration. Du CCOO, Xelo Valls, prévient qu’ils seront attentifs au « bricolage » individualisé que la mairie, selon la plainte, est en train de réaliser. Valls s’interroge sur la manière dont les places ont été attribuées et assure qu’il y a eu un manque de transparence. En outre, il a prévenu que certains centres les ont alertés parce que les places de dotation extraordinaire attribuées n’ont pas été couvertes, ce qui fait craindre que soit le nombre d’enseignants soit réduit, soit que ce « sac » soit utilisé pour « réparer les torts ».
L’Éducation a publié le 10 la première résolution pour l’attribution des places. C’était plein d’erreurs. Jeudi, ils ont publié les destinations des enseignants de la Primaire qui ont dû se retirer une heure plus tard car les listes étaient encore pleines d’erreurs. Vendredi dernier, il a publié les destinations des organismes primaires, secondaires et spéciaux tels que l’École Officielle de Langues (EOI), les conservatoires et les centres de danse qui, bien qu’ils comportaient également des erreurs, n’étaient plus répandus. Ce lundi ont été attribuées les places pour les intérimaires infantiles et primaires, avec lesquelles il restait mardi les places d’environ 13.000 intérimaires à attribuer.
Des sources du ministère de l’Éducation, dirigé par José Antonio Rovira, ont toujours tenu le précédent gouvernement valencien pour responsable de ne pas avoir préparé la plateforme informatique utilisée pour attribuer les places. La porte-parole des socialistes valenciens au Parlement, Rebeca Torró, a rappelé que « le programme informatique incriminé par le PP a été conçu et mis en œuvre précisément lorsque Rovira était directeur général du personnel du ministère de l’Éducation, entre 2001 et 2007 » et que même si Rovira lui-même a été directeur territorial de l’Éducation à Alicante, entre 2013 et 2017, le système n’a pas non plus été critiqué.
Ainsi, le porte-parole socialiste a annoncé avoir exigé « toute la documentation qui a été refusée aux médias pour aller jusqu’au bout de cette démission scandaleuse des fonctions de Carlos Mazón » : « Nous sommes convaincus que l’abandon de fonctions sera attesté par responsables du conseil ». « Alors que 20.000 enseignants étaient en haleine, la Mairie de Mazón était toujours ‘fermée pour vacances’ et accusait les autres du chaos qu’ils avaient eux-mêmes généré », a-t-il déploré.
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Les syndicats d’enseignants ont accusé ces jours-ci le gouvernement de Carlos Mazón d’avoir provoqué une crise de gestion « injustifiable » et « insoutenable » et de créer une situation « très grave » et « sans précédent » qui ne s’était jamais produite avec d’autres changements de gouvernement.