Le suicide qui secoue Séville : des mineurs harcelés, des parents dévastés, une école désignée et un quartier divisé

L'école Irlandesas de Loreto, à Séville, traverse une crise profonde après le suicide de Sandra, une élève de 14 ans victime de harcèlement de la part de trois camarades de classe.

Une tragédie qui pourrait être évitée. La famille a signalé le harcèlement au centre le 3 août, mais la direction n'a pas activé le protocole officiel.

  • Cette inaction, confirmée par le gouvernement andalou, a conduit le Parquet pour mineurs à ouvrir deux enquêtes : l'une sur les agissements de l'école et l'autre sur les élèves présumés impliqués.

Quelle est la version scolaire ? Après la tragédie, la position a été de minimiser ce qui s’est passé. La direction affirme que le protocole a commencé à être mis en œuvre, mais n'a pas été téléchargé sur la plateforme Seneca (ce qui aurait permis à l'Inspection pédagogique d'en avoir connaissance) parce que le thérapeute de la jeune fille l'avait déconseillé.

L'affaire a détruit la cohabitation entre l'école et le quartier

  • Les trois étudiants, également mineurs, ont arrêté d'assister aux cours pour des raisons de sécurité.
  • De plus, l'apparition quotidienne de graffitis, la présence policière à la porte du centre et les caméras des médias compliquent le retour à la normale.

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