La Generalitat communique désormais aux écoles qui ont abandonné 25% de l’espagnol qu’elles doivent l’appliquer à nouveau

Le ministre de l’Éducation, Josep Gonzàlez-Cambray, devant l’école Turó del Drac à Canet de Mar, en décembre dernier.MASSIMILIANO MINOCRI (LE PAYS)

Les écoles catalanes contraintes d’introduire 25% d’espagnol —27 centres— appliquent à nouveau la peine. Le ministère de l’Éducation de la Generalitat leur avait ordonné avant le début du cours d’ignorer la décision du tribunal – ce que seuls huit d’entre eux ont respecté -, car un nouveau règlement le permettait. Mais après que les différents interlocuteurs du Tribunal supérieur de justice de Catalogne (TSJC) ont refusé à la Generalitat la levée de la mesure, l’Éducation a dû corriger et a envoyé une autre communication aux écoles concernées assurant qu’elles doivent continuer à appliquer le 25% de Espagnol.

« Le TSJC communique que les mesures conservatoires communiquées ne doivent pas être abrogées, contrairement à ce qu’avait demandé le ministère de l’Éducation », il se borne à expliquer la lettre à laquelle ce journal a eu accès, qui joint également l’arrêté spécifique qui affecte le centre. Le département assure qu’il se limite à transmettre les ordonnances de justice aux écoles et précise qu’à ce jour il en a reçu 14, ce qui concerne 13 centres.

Début septembre, Pere Aragonès et le ministre de l’Education, Josep Gonzàlez-Cambray, affirmaient qu' »aucun centre n’appliquerait 25% d’espagnol » à ce cours. Jusqu’à présent, il y a 27 écoles et instituts (les centres dans lesquels les 48 élèves dont les familles ont demandé 25 %) sont concernés par une décision de justice – soit définitive, soit par l’émission de mesures conservatoires – qui exige la mise en œuvre de ce pourcentage de classes dans Espagnol, qui se traduit par un sujet supplémentaire en plus du sujet de la langue espagnole elle-même. L’éducation a alors envoyé un ordre aux écoles de cesser de l’enseigner, mais la majorité, une vingtaine de centres éducatifs, a préféré maintenir les mesures judiciaires car ils estimaient que l’arrêté de la Generalitat ne leur offrait pas de sécurité juridique et préféraient attendre le juge lui-même a confirmé qu’ils pouvaient cesser de l’appliquer, selon plusieurs adresses admises à ce journal.

En parallèle, l’Éducation a également notifié au TSJC qu’il allait cesser d’appliquer les 25 %, en s’appuyant sur les deux nouveaux règlements d’urgence approuvés : un décret-loi (30 mai) et une loi parlementaire (8 juin), réglementant l’usage des langues co -responsables de l’école et rejetant expressément l’établissement de pourcentages. La nouvelle réglementation reconnaît « l’usage curriculaire » de l’espagnol, mais pas sa condition « véhiculaire ». Le TSJC a envoyé les deux lois à la Cour constitutionnelle parce qu’il y voit des signes d’inconstitutionnalité. La Haute Cour n’a pas encore statué.

Le tribunal catalan, en revanche, a statué sur la demande de l’éducation de cesser d’appliquer les 25 %. Au cours des dernières semaines, il y a eu un filet d’interlocutoires le rejetant et arguant que le changement réglementaire promu par la Generalitat n’est pas incompatible avec le droit des étudiants à recevoir un enseignement en espagnol « avec une certaine intensité d’utilisation ».

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