Els Àmbits ou inconfort dans l’éducation

Élèves de la petite enfance, du primaire et du secondaire, dans une école publique de Valence.Monica Torres (LE PAYS)

Fin août, quelques jours avant le début de la croix académique, la Cour supérieure de justice de la Communauté valencienne (TSJCV) a accepté la suspension préventive de l’article 11.3 du décret du 5 août du Consell, réglementant le ‘ ordination et curriculum d’Educació Secundària Obligatòria. La décision a annulé le regroupement obligatoire des domaines de connaissances pour le premier cours de l’ESO. Pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec le jargon de l’Éducation, les domaines du savoir consistent à imposer à un enseignant du secondaire d’une certaine spécialisation de prendre des cours dans tout ce qui, depuis trente-cinq ans, ne sont plus affectés à des matières « apparentées ». Par exemple : un professeur de Valencià avait donné un cours à Castellà i d’Història. Dans le camp scientifique, les domaines pourraient regrouper, par exemple, les mathématiques, la biologie et la technologie.

La pandémie va favoriser ces amitiés périlleuses. Face au cataclysme, les professeurs accepteront cette étrange mesure qui a transformé les biologistes en mathématiciens et technologues, par exemple. Au camp de les lletres, des professeurs de Castellà qui disaient Bon dia pels matins dans la langue du pays, on supposait qu’il y aurait trois heures par semaine pour les cours à Valence et à Valence…

De la direction des centres va essayer de calmer les enseignants. C’est la troisième année d’ESO, ce n’était pas un haut niveau académique, c’est une circonstance exceptionnelle, ça va être très mauvais pour les élèves… En théorie, le groupe par domaine cherche à aider l’élève à surmonter le trangol de l’école de campagne à l’institut. Peu se souviennent, mais -ou préfèrent obliger-, que gagner la première et la deuxième année d’ESO des écoles pour remplir les institutions ne sera pas motivé par des raisons académiques, mais plutôt par des raisons démographiques et économiques. L’intégration des élèves de 13 et 14 ans dans les écoles secondaires, à 90 ans, contribuera à accroître les problèmes de cette étape, qui est celle qui concentre les grands conflits du système scolaire.

Celui de la Secundària est va veure reforçada amb l’obligatorietat d’impartir Àmbits en first d’ESO. Ara, une résolution judiciaire n’a pas été révoquée. Als instituts es viu un estrany. Les directions ont demandé aux cloîtres de maintenir les Àmbits dans ces cours, mais de ne pas perturber les horaires. Les cloîtres, à contre-courant, l’ont majoritairement accepté. Però les espases segueixen alt : que se passera-t-il dans le futur ? Tout dépendra de la dérive judiciaire, naturellement. Les tribunaux valenciens se sont spécialisés dans le contraire de la politique éducative du Botànic, ils peuvent donc s’attendre à tout.

Il réfléchit que salut caldria, dans tous les cas, est strictement académique. Qui a senti que vous obligez les professeurs à enseigner des matières dont ils ne sont pas spécialistes ? Fondamentalement, accepter quelque chose, c’est reconnaître que peu importe ce qui est enseigné en classe : la seule chose qui compte est de garder les cordes de la classe et de s’assurer qu’elle reste calme et silencieuse. C’est difficile à énoncer, mais c’est là. Les fameux bénéfices académiques d’étudier par Àmbits n’apparaissent pas du tout (les notes ne servent pas : il est possible de se défouler avec beaucoup de facilité…). Si c’est un traumatisme pour un élève de 13 ans de passer si souvent de l’école à l’institut : pourquoi va-t-il être expulsé des écoles à ce moment-là ?

Ce sont des questions fetes des dins escort els professionnels. Ce sont les matériaux qui n’ont pas de vue ou de vote dans chaque nouvelle réforme de l’éducation, et se substituent aux pédagogues désireux d’expérimenter ces théories en chair et en os…

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La question, en bref, n’est pas Àmbits só et Àmbits no. La question est de savoir comment réformer ou améliorer l’éducation sans peser l’opinion et l’expérience des éducateurs. Politiques, juges, pédagogues, couples et mers… les tout-petits ont le droit de donner leur avis. Mais celui qui appelle est moins d’opinions et plus d’empirisme. Fets, pas paraules. La pluie sans fin…