Les familles considèrent que le déroulement de l’année scolaire en Catalogne a été « manque de contrôle » et a généré « l’angoisse »

Des élèves d’une école de Barcelone, dans une image d’archive.Enric Fontcuberta (EFE)

Après l’appel à la grève par les syndicats, on s’attendait à une rentrée scolaire tranquille. Mais les familles ne le voient pas de cette façon. De l’aFFaC, la fédération qui regroupe les associations de familles, considère que la rentrée a été « la plus convulsive de ces dernières années » et l’attribue à trois facteurs : le « manque de contrôle » des après-midi de septembre dû à la mise en place de la journée intensive, l’introduction des nouveaux programmes scolaires et les épisodes de fortes chaleurs dans les salles de classe. « On ne peut pas démarrer septembre à mi-vitesse, cela perturbe les familles, ni renoncer à une heure d’enseignement pour la remplacer par une heure de loisir l’après-midi », a valorisé la présidente de l’aFFaC, Belén Tascón.

Du fait de commencer les cours une semaine plus tôt, le ministère de l’Éducation a décidé de mettre en place la journée intensive en septembre pour compenser l’horaire des enseignants. Para complementar esta reducción horaria, el departamento anunció actividades de ocio educativo gratuitas, una decisión que generó un fuerte rechazo por parte de las direcciones, que temían que este tiempo no tuviera contenido educativo y se convirtiera en una forma de mantener a los niños en la école. Les familles considèrent que cela a finalement été le cas. « C’est devenu une heure pour jouer dans la cour ou en jeu libre », a souligné Tascón.

L’aFFaC a organisé une réunion entre ses associés pour détecter les incidents dans les après-midi de septembre et les plaintes les plus courantes portent sur les problèmes de recherche de moniteurs, le type d’activités réalisées et le manque de contrôle de l’assiduité des élèves. En ce sens, il a souligné que l’avancement du calendrier n’a pas servi, comme le voulait l’Éducation, à protéger les élèves vulnérables. « Il n’a pas atteint les élèves vulnérables parce que beaucoup ne restent pas à la cafétéria, puis ils ne reviennent pas à l’école pour rester une heure de plus. On ne peut donc pas dire que l’équité a été garantie, ce que voulait le département », a affirmé Lidón Gasull, directeur de l’entité.

Les familles demandent que, pour l’année prochaine, l’expérience de la journée intensive de septembre ne se répète pas et elles réclament la journée complète. « Nous ne comprenons pas pourquoi nous devons commencer septembre à moitié gaz, cela ne profite à personne », a souligné Tascón. Par ailleurs, l’heure quotidienne de loisir pédagogique en septembre totalise trois jours ouvrables pour les enseignants, et l’aFFac considère qu’il est « tout à fait acceptable » qu’ils puissent être convertis en trois jours fériés pendant le cursus. Une proposition, que les administrateurs ont d’ailleurs mise sur la table du département.

En plus de la journée intensive, l’aFFaC considère qu’il y a d’autres facteurs qui ont contribué à ce que le début du cours soit « un manque de contrôle » et qu’il ait généré une « angoisse » parmi les familles et les enseignants, comme l’application de la nouvelle les programmes scolaires et les températures de décharges, qui ont touché les 40 degrés dans certains centres, provoquant des coups de chaleur chez les élèves et les enseignants.

Dans une conférence de presse pour faire le bilan de la rentrée, l’AffaC a également critiqué d’autres aspects, comme l’augmentation du coût de la cantine scolaire (qu’elle considère comme devant être universelle et gratuite) ou que les familles des centres publics soient obligées de payer des frais pour couvrir les frais d’entretien de l’école. Concernant le stade Infant2 gratuit dans les crèches publiques, l’entité a reproché à l’Éducation le manque de lieux publics, ce qui a empêché beaucoup de bénéficier de la mesure.

Ce qui affecte le plus, c’est ce qui se passe le plus près. Pour ne rien rater, abonnez-vous.

s’abonner