Nous recherchons des installateurs, des professionnels de la santé, des informaticiens, des chimistes, des travailleurs du bâtiment ou de l’hôtellerie, entre autres. Ceci est révélé par Rapport prospectif général 2023-2026, préparé par l’Agence Publique FP, qui recueille essentiellement les besoins du marché du travail à court et moyen terme, afin de permettre à la Generalitat de planifier l’offre de formation et de déterminer dans quels domaines il est nécessaire de créer plus de places et où réduire. « Ce n’est pas simplement un autre document. C’est un document parce qu’il comprend la différence entre l’offre et la demande, ainsi que les changements qui se produiront dans le futur sur le marché du travail et nous aide à nous préparer », a déclaré le Père Aragonès, lors de la présentation du rapport.
Le rapport a été élaboré principalement sur la base d’indicateurs du Ministère de l’Éducation, du Service de l’Emploi et du marché du travail, en plus de consultations avec les municipalités ou le tissu productif pour détecter les besoins de formation et les métiers plus difficiles à couvrir.
S’appuyant sur l’importante quantité de données collectées, le rapport conclut sur trois lignes d’action fondamentales : les études où il faut agrandir les places, celles qui doivent être gelées voire tendre à les réduire, et celles dans lesquelles l’orientation doit être renforcée car elles sont des cycles où les places sont nombreuses mais qui ont une forte insertion professionnelle.
Pour être plus précis, au cours de cette décennie, le marché du travail catalan aura besoin de diplômés en chimie, dans les cycles de santé, en informatique et communications, en services socioculturels et communautaires, ainsi qu’en transports et entretien de véhicules. Mais dans ces cycles, les salles de classe sont déjà pleines, c’est pourquoi le ministère de l’Éducation est invité à augmenter les places dans les prochains cours.
De même, des travailleurs sont nécessaires dans les secteurs de la construction, du bois, de l’hôtellerie, des installateurs ou de l’alimentation, entre autres. Mais dans ce cas, il n’est pas nécessaire de créer davantage de places dans les instituts, car il y a actuellement des postes vacants. Pour cette raison, l’Agence FP souligne qu’il est nécessaire de renforcer l’orientation pour orienter les étudiants vers ces diplômes à forte insertion professionnelle.
A l’opposé se trouvent les études qui attirent de nombreux jeunes, mais que le marché du travail ne parvient pas à absorber. Il s’agit de secteurs tels que l’esthétique, le sport, le textile, l’administration ou encore l’image et le son. « Tout le monde veut être Messi ou , mais il n’y a pas de travail pour tout le monde », résument habituellement les dirigeants de l’Agence.
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Le rapport comprend également un aperçu actuel du niveau d’insertion professionnelle des diplômés en FP. Les plus bénéficiaires sont les cycles Industries Extractives, Energie et Eau, Sécurité et Environnement, dans les classes moyennes, et Installation et Maintenance, Industries Alimentaires, et Bois et Ameublement, dans les classes supérieures. Il existe d’autres profils, également très recherchés, mais il est difficile de trouver quelqu’un pour les couvrir. Il s’agit notamment d’électriciens, de soudeurs et repasseurs et d’employés de bars et de restaurants. En revanche, les études les moins bien placées sont celles liées aux secteurs de l’image et du son, du textile ou de la sécurité et de l’environnement.
Inadéquation offre-demande
L’augmentation de l’offre de places de formation professionnelle au cours des deux dernières années ne s’est pas accompagnée d’une augmentation parallèle de la demande. Dans le détail, le nombre de places a connu une croissance de 40 % depuis l’année universitaire 2021-22, mais les inscriptions ont chuté de 27 % sur cette même période, ce qui a fait monter en flèche les postes vacants.
Les secteurs professionnels où la demande a le plus augmenté en deux ans sont les Activités sportives, le Bâtiment et les travaux publics, et l’Energie et l’eau, pour les cycles intermédiaires, et le Bois, l’ameublement et le liège, et l’Energie et l’Eau, dans le FP supérieur. . Quant à ceux qui sont en baisse, le domaine de la santé se démarque particulièrement, où les inscriptions ont diminué l’année dernière (il n’y a pas de données pour l’actuelle) de 45% dans la formation professionnelle moyenne et de 65% dans l’enseignement supérieur. La diminution de 45 % dans les cycles supérieurs d’informatique est également pertinente.
Les nouveaux centres intégrés
Parallèlement à la publication du rapport, un accord a également été signé avec les employeurs et les syndicats pour lancer les centres de formation professionnelle dits intégrés, qui offriront à la fois des cycles de formation et des cours professionnels ou de formation continue. La carte des instituts qui lancent cette modalité et qui commenceront à fonctionner l’année prochaine devrait être publiée en juillet. Il ne s’agit pas de centres nouvellement créés, mais principalement d’instituts actuels qui élargiront et diversifieront leur activité et commenceront également à proposer des cours qui étaient jusqu’à présent gérés par le Servei d’Ocupació de Catalunya.