L’école Sagrat Cor Port Pienc de Barcelone annonce sa fermeture faute d’élèves

L’école Sagrat Cor Port Pienc, dans l’Eixample de Barcelone, a annoncé mercredi qu’elle cesserait d’enseigner les cours préscolaires et primaires pour la prochaine année scolaire, mais qu’elle maintiendrait l’ESO pour une année supplémentaire. Enfin, le propriétaire du centre a assuré ce vendredi que cette option n’était « pas viable », de sorte qu’en juin prochain les portes du centre, avec 85 ans d’histoire, se fermeront définitivement. Les raisons invoquées se concentrent sur la perte de concerts en raison du faible taux de natalité et du sous-financement.

Selon le communiqué publié par la Fundación Cristiana, l’association qui regroupe les écoles religieuses concertées, le Sagrat Cor perd depuis des années des concerts – le financement qu’il reçoit de la Generalitat -, car avec la diminution des inscriptions, les salles de classe n’atteignent pas le minimum requis pour pouvoir accéder à cet argent public. Juste ce cours, le centre avait perdu le concert dans les cours I3, I4 et 1ère année. De même, ils assurent que le centre compte « 27 % d’élèves vulnérables, contre 14 % de l’ensemble du système éducatif ». « Le déclin démographique et le sous-financement ne rendent pas ces étapes viables », indique le communiqué.

Mais à cela s’ajoute le transfert des élèves vers les écoles publiques, puisque selon le Consortium d’Éducation de Barcelone, au cours des huit dernières années académiques Les inscriptions dans les écoles publiques de la région ont augmenté de 17 %.

L’école a été fondée en 1939 par les religieuses Serventes de la Sagrat Cor de Jesús, essentiellement dans le but d’éduquer les filles du quartier. Il compte actuellement 258 étudiants, qui pourront dans les prochains jours choisir un nouveau centre éducatif grâce à un processus extraordinaire de pré-inscription, qui se déroulera avant le processus ordinaire, qui commence le 6 mars.

Quant aux travailleurs, la Fondation Escola Cristiana assure qu’ils seront intégrés, en priorité, dans le bassin d’emplois dont ils disposent pour approvisionner les 400 centres associés.

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