Le gouvernement fait appel de la suspension du décret qui réglemente l'usage des langues à l'école

Le gouvernement a fait appel de la suspension du décret qui réglemente l'usage des langues officielles dans les écoles car il considère que la réglementation est légale et estime qu'« il n'y a aucune raison d'édicter des mesures de précaution car la réglementation ne cause pas de préjudice réel et effectif ». aux étudiants. » et qu’« aucune justification n’a été fournie à cet effet ». Le Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne (TSJC) a suspendu le décret il y a deux semaines parce que le catalan était considéré « comme la seule langue véhiculaire, sans garantir de manière adéquate l'enseignement en espagnol », ce qui, selon le tribunal, « peut placer la langue espagnole dans l'enseignement ».

Le Gouvernement a promu la nouvelle réglementation face au déclin de l'usage du catalan signalé par les dernières études, ainsi qu'aux mauvais résultats des étudiants dans cette matière. Avec ce décret, il s'agissait de promouvoir et d'assurer l'usage de cette langue dans le milieu scolaire, tout en augmentant le niveau de connaissance de la langue parmi les enseignants. Ainsi, le 14 mai, le gouvernement a approuvé le décret 91/2024, qui réglemente le régime linguistique du système éducatif non universitaire, qui, d'une part, reconnaît à nouveau le catalan comme langue véhiculaire et d'usage prédominant, tandis que l'espagnol est considérée comme une langue « curriculaire », qui est initialement reléguée à la matière de la langue espagnole, mais la porte est laissée ouverte aux centres éducatifs, selon la réalité sociale, pour accroître leur présence s'ils le jugent nécessaire.

De même, le décret établit que les projets linguistiques des centres doivent être approuvés et validés par le Ministère de l'Éducation, afin de protéger la direction des exigences judiciaires, puisque de nombreux arrêts concernant 25% d'espagnol dans les salles de classe ont annulé ces projets et ils ont été annulés. tenu la direction pour responsable. Un troisième axe du décret est d'augmenter le niveau de catalan des enseignants : celui-ci établit qu'à partir de l'année académique 2025-26, les nouveaux enseignants qui rejoignent le pool temporaire doivent accréditer le niveau C2 de catalan (maintenant c'est C1), mais aucun calendrier obligatoire n'est établi pour ceux qui exercent déjà.

Les projets sont maintenus

L'Assemblée pour une école bilingue (l'entité qui promeut les plaintes en faveur de 25% d'espagnol) a fait appel du décret le considérant comme « inconstitutionnel et illégal », ainsi que « hispanophobe » et le 3 juillet, le TSJC a décidé de suspendre le règlement. La chambre contentieuse 5 du TSJC de Barcelone, présidée par le juge José Luis Aguado Baños, a justifié les mesures conservatoires parce qu'elle appréciait « les signes d'atteinte aux droits fondamentaux » et parce qu'un retard « peut causer des préjudices irréparables ».

Dans son recours, le gouvernement reproche au TSJC que l'adoption de mesures conservatoires « doit être particulièrement restrictive lors de la suspension de dispositions générales, comme la norme contestée, qui déploie des normes en vigueur telles que la loi sur l'éducation de Catalogne, le décret-loi 6/2022 ou Loi 8/2022″. En ce sens, l'Exécutif assure qu'il continuera à appliquer les lignes directrices qui affectent les projets linguistiques, déjà réglementés par l'un de ces règlements – 6/2002 -, qui n'a pas été suspendu. Enfin, le gouvernement regrette que le tribunal ait temporairement annulé le décret, et pas seulement les « articles dans lesquels il a constaté des violations des droits ».

Ce qui affecte le plus, c’est ce qui se passe le plus près. Pour ne rien manquer, abonnez-vous.

CONTINUE DE LIRE