La Constitution rejette l’appel de Vox sur 25% d’espagnol dans les écoles catalanes pour l’avoir présenté après la date limite

La Cour constitutionnelle a rejeté le recours de Vox contre la réglementation catalane approuvée pour éviter l’application de 25% d’espagnol dans les écoles de Catalogne. La raison réside dans le fait que ladite formation a présenté son défi contre la nouvelle réglementation linguistique catalane, s’appuyant sur la légitimité de son groupe parlementaire pour proposer qu’une certaine loi soit déclarée inconstitutionnelle et l’expulser du système judiciaire. Mais le fait est que les 50 signatures requises pour formaliser l’appel ne figuraient pas dans la documentation fournie au tribunal.

Au vu de ce manque, la Cour constitutionnelle a demandé à Vox de présenter la certification desdites 50 signatures, afin de considérer toutes les conditions requises pour la formalisation d’un décret d’inconstitutionnalité remplies. Mais selon des sources judiciaires, il est arrivé que Vox —qui a fait connaître son recours le 7 septembre, après que les PP et C aient présenté une autre contestation contre le même règlement—, fournisse le document signé par ses adjoints alors que le mandat était déjà écoulé. fais le.

Lors de l’examen du dossier lors de la session plénière qui s’est tenue cette semaine, la Cour constitutionnelle a vérifié que le recours avait été présenté conformément à toutes les exigences requises, à l’exception desdites signatures dans les délais. La décision du tribunal, en application des normes légales sur les recours d’inconstitutionnalité, a donc été de rejeter le recours en traitement parce que toutes les étapes établies par la loi n’ont pas été pleinement respectées.

La Cour constitutionnelle devra en tout état de cause se prononcer sur la constitutionnalité de la nouvelle législation catalane sur la linguistique dans les écoles de Catalogne, étant donné que tant le recours formé conjointement par le PP et les Cs que la question d’inconstitutionnalité soulevée par le Tribunal supérieur de Justice de Catalogne (TSJC). Paradoxalement, la circonstance survient que le chef de Vox a déclaré, lors de la saisine de l’appel de son parti devant le tribunal des garanties, que ladite initiative était « un signe très clair que Vox s’est imposé comme le véritable défenseur des droits constitutionnels et des droits des citoyens espagnols.

La loi catalane sur l’utilisation de la langue dans les écoles a été approuvée par le PSC, les Junts et les « comunes ». Le règlement établit ces usages en fonction des besoins éducatifs et de la diversité culturelle et linguistique des élèves, sans l’application obligatoire des 25% d’enseignement en espagnol susmentionnés. Les PP et C ont été les premiers à annoncer qu’ils contesteraient les nouvelles dispositions légales et, le 13 septembre, la Cour constitutionnelle a admis son recours en inconstitutionnalité pour traitement.

La contestation des PP et C est dirigée contre divers articles du décret-loi 6/22 par lequel sont établis les critères applicables à la préparation, l’approbation, la validation et l’examen des projets linguistiques des centres éducatifs catalans, ainsi que contre les articles 2.1 et 2.4 de la loi 8/2022 sur l’utilisation et l’apprentissage des langues officielles dans l’enseignement non universitaire. Les deux normes ont également été contestées devant le tribunal de garantie par la Cour supérieure de justice de Catalogne elle-même, qui a estimé que les deux présentaient des « indices d’inconstitutionnalité » et une éventuelle « fraude à la loi » commise par la Generalitat dans le but de ne pas se conformer à la peine . Tant que la Cour constitutionnelle ne statue pas sur les recours présentés et admis à être instruits, l’obligation de 25% ne peut s’appliquer.

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