L'Université Complutense se trouve dans une situation critique. L'asphyxie économique à laquelle la Communauté de Madrid soumet le campus public affecte la recherche, les bourses et la qualité de l'enseignement.
- Et les recteurs préviennent : l'avenir des nouvelles générations est en jeu.
Ce qui se passe? La crise a provoqué deux coupes budgétaires à partir de 2010 et, aujourd'hui encore, les chiffres n'ont pas été récupérés.
Et comment en est-on arrivé à cette situation de chiffres rouges ? Le rectorat parle de coûts énergétiques, d'inflation et de « mise à jour des modèles de financement », sans vouloir entrer dans le vif du sujet : les salaires ont été payés avec les frais de scolarité universitaires, mais cela ne suffit plus.
- Soit le gouvernement d'Isabel Díaz Ayuso accorde à la plus grande université présentielle d'Espagne un prêt de 34,4 millions, soit ses 11 400 travailleurs ne recevront ni le salaire de décembre ni le salaire supplémentaire de Noël.
- Cependant, la Communauté de Madrid présente ce prêt comme une « démonstration » de son engagement en faveur de l'éducation publique.
Pendant ce temps, les coupes continuent : Cette année, il n'y a pas de poste d'aide aux groupes de recherche (700 000 euros), l'aide à l'innovation pédagogique n'a pas été appelée, les professeurs associés ou suppléants tardent à être embauchés et la baisse de 35 % des budgets des doyennés, décrétée en décembre 2024, est maintenue.
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