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Commission 'Affaire Koldo' : des mois d'incertitude jusqu'à la convocation du président

Le groupe parlementaire populaire du Sénat, avec la majorité absolue à la chambre haute, a enregistré le 24 mai 2024 la demande de comparution de Pedro Sánchez à la commission de Affaire Koldo. Depuis lors, conférence de presse après conférence de presse, la porte-parole populaire, Alicia García, a dû répondre à la question « star », comme elle l'a elle-même définie, de savoir quand viendrait le jour où le président du gouvernement devrait aller donner des explications au siège du Parlement. Une nomination qui ne s'est finalement concrétisée que ce mercredi, avec l'annonce d'Alberto Núñez Feijóo qu'il le fera en octobre prochain.

Le Parti populaire, qui a créé la commission en février de l'année dernière, aurait pu utiliser son pouvoir pour faire asseoir Sánchez avant les élections européennes, ou même avant les élections catalanes, mais certains sénateurs se méfiaient de savoir si le président sortirait plus gagnant que blessé de l'affrontement avec les sénateurs. En public, l’excuse pour ne pas fixer de jour était l’attente de preuves plus concluantes.

Entre-temps, des dizaines de personnes ont défilé devant la commission, certaines même à plusieurs reprises, comme les ministres Óscar Puente ou Ángel Víctor Torres. D'autres à une occasion, comme la première vice-présidente, María Jesús Montero ; son chef de cabinet, Carlos Moreno, ou le plus récent, la présidente de Navarre, María Chivite, le lundi 29 septembre. Du côté du prétendu complot, entre autres, José Luis Ábalos, Koldo García, ou l'ex-compagne de ce dernier, Patricia Úriz, ont été appelés. Également l'ancienne présidente de l'Adif, Ana Pardo de Vera. Certaines des personnes interrogées, profitant de leur droit légal, n'ont pas témoigné.