fantômes du passé

Ce jeudi à Pampelune nous avons vécu des scènes de violence qui nous rappellent une époque qui semblait révolue. La présence annoncée de Vito Quiles à l'Université de Navarre a provoqué des affrontements avec la police, des destructions dans les rues et au moins un journaliste blessé par des dizaines de radicaux de la gauche nationaliste. Tout cela après que l’université a supprimé toutes ses activités de l’après-midi et que l’agitateur d’extrême droite a annulé son événement sur le campus. Mais leur présence et la peur qui en résultait étaient les moins importantes : un simple prétexte pour des centaines de personnes coordonnées en uniforme, le visage couvert, pour descendre dans la rue, brûler des conteneurs et semer la terreur. Les radicaux ont profité de l’occasion pour raviver des temps de violence qui semblaient déjà enterrés. Une violence qui s'est accentuée ces derniers mois, avec laquelle il semble que de plus en plus de jeunes soient à nouveau d'accord et qui est contraire à tout ce que représentent les institutions universitaires. Une violence qui, par ailleurs, semble légitimer les discours les plus radicaux et qui ressuscite les fantômes du passé qui semblaient enfouis depuis des années. Une violence qui ramène Navarre aux années de la

Marcos López Domínguez. Pampelune

Les lunettes du président

Le meilleur de la présence du président Pedro Sánchez jeudi a été de le voir avec des lunettes pour presbytie, ce qui nous assure de son intention de voir de près. Peut-être de cette façon cessera-t-il de se vanter autant des données macroéconomiques de son mandat et accordera-t-il plus d'attention aux poches des citoyens : 13,6% de la population est dans une situation de pauvreté persistante, 85% des plus de 30 ans ne peuvent pas s'émanciper, sans parler de l'impossibilité pour la majorité de tout âge, non seulement d'avoir un logement, mais même de le louer, de nombreux retraités continuent d'avoir du mal à joindre les deux bouts et la précarité de l'emploi continue d'exister. Il vaut mieux ne pas parler de Feijóo, car depuis qu'il a enlevé ses lunettes, il ne voit plus de loin ni de près. Celui qui a des oreilles, qu’il écoute, mais alors ne nous plaignons pas de l’avancée de l’extrême droite.

César López Llera. Andeyes (Asturies)

Le rôle difficile des éducateurs

La Loi Organique de l'Éducation repose sur la conviction que l'éducation est l'outil nécessaire pour atteindre le bien-être individuel et collectif. Comprend que ceux qui ont été scolarisés pendant leur enfance et leur adolescence dans des classes qui promeuvent la solidarité et la non-discrimination dénonceront les situations d'injustice en tant que citoyens et promouvront la cohésion sociale. Cependant, ces valeurs civiques et éthiques restent souvent lettre morte, car, lorsqu’il s’agit de passer d’une formation à une autre, ce qui est pris en compte, c’est la performance des compétences. Les étudiants peuvent être brillants dans leurs réflexions civiques et éthiques, avoir une connaissance approfondie de l'histoire de la démocratie en Espagne, mais ils peuvent aussi ne pas être capables ou ne pas comprendre qu'ils ne respectent pas l'enseignant ou le camarade de classe en face d'eux. Si le comportement et l’attitude ne remplissent pas les conditions requises, la cohésion sociale souhaitée ne se produira pas.

Inmaculada Molina Meduina. Málaga