L'exercice de gestion des centres éducatifs est associé à la performance pédagogique. Cependant, sa nature est très différente et est influencée par plusieurs considérations, sous forme d'alternatives qui ne sont pas toujours opposées, même si elles font l'objet de débats et, aussi, de controverses. L’une d’elles correspond à la procédure d’accès, où se sont succédé des modèles d’élection et de sélection avec des caractéristiques différenciantes.
Nuestro sistema educativo, publicada la Ley Orgánica del Derecho a la Educación (1985), estableció el acceso a la dirección de los centros mediante la elección de las candidaturas presentadas, por docentes del centro, al Consejo Escolar, como órgano colegiado de gobierno del propio centre. Depuis 2002, avec la promulgation de la loi organique sur la qualité de l'éducation, l'accès à la fonction de direction se fait par sélection, après appel à un concours de mérite, et les candidats peuvent être présentés par des enseignants d'autres centres ; et l'évaluation est effectuée par une commission composée de représentants de l'Administration éducative et du centre correspondant. Au cours des années qui ont suivi le changement de procédure, la revendication d'un accès par élection a été réitérée, même si la sélection a été maintenue, ce qui se rapproche d'une certaine professionnalisation managériale. Cependant, il est important de rappeler que les procédures sélectives d'accès à la direction, assez similaires à celles établies depuis 2002, étaient déjà envisagées dans la loi organique du statut des centres scolaires (1980), peu après la promulgation de la Constitution de 1978. qui universalise le droit à l’éducation et reconnaît la liberté d’enseignement.
Choix et sélection renvoient donc à deux modèles de gestion, du moins en ce qui concerne l'accès. Dans le modèle électif, la priorité est donnée à l'initiative ou à la disposition personnelle des candidats à accéder à la direction, tandis que le caractère sélectif met également l'accent sur la nécessité d'avoir des mérites ou des exigences spécifiques. L'exercice du management se rapproche de l'exercice d'un « poste », par les candidats choisis, et d'un « métier », dans le processus de sélection avec évaluation du mérite. Par conséquent, la fonction de représentation est plus typique de l’élection et les responsabilités spécifiques sont liées à l’évaluation des mérites. Le caractère représentatif de l'exercice de gestion est aussi souvent utilisé pour expliquer qu'un bon nombre d'enseignants de l'école devraient accéder successivement à la direction, sans considérer la nécessité d'une qualification spécifique.
L'origine des candidats est également influencée, puisqu'ils doivent être « natifs » du centre lui-même pour être choisis, et la démonstration des compétences des candidats, quel que soit le centre d'origine, est plus importante dans la procédure de sélection. Enfin, l'alternance dans l'exercice est conforme à l'accès par choix – d'où la recommandation précédente, avec élections successives -, tandis que la stabilité et la continuité prévalent, bien que soumises à évaluation, dans le cas de l'exercice après sélection. Actuellement, les directeurs sont nommés pour une durée de quatre ans, renouvelable, pour des périodes d'égale durée, après l'évaluation positive des performances, à l'issue de celle-ci et après audition du Conseil d'Ecole, dans la limite maximale que le Les administrations éducatives peuvent établir pour le renouvellement des mandats.
Ainsi, le modèle de gestion de notre système éducatif a maintenu, depuis plus de deux décennies, la procédure d'accès par appels de sélection basés sur des concours au mérite. Période pendant laquelle l'origine des candidats a été modifiée, entre autres aspects – en accordant ou non la priorité à ceux qui travaillent dans le centre dont ils aspirent à la direction – ou la composition des comités de sélection, en termes de nombre ou de pourcentage de des membres représentant l'Administration et les différents secteurs de la communauté éducative.
D'autre part, les enseignants qui présentent leur candidature doivent remplir certaines conditions, se référant principalement à l'ancienneté en tant que fonctionnaires de carrière dans l'enseignement public et à la pratique de l'enseignement, ainsi qu'à deux autres aspects qui méritent une attention particulière : la formation spécifique et la présentation d'un projet de gestion. Ce dernier revêt une importance particulière, car il est considéré doublement : comme condition d’accès et comme mérite principal au concours correspondant. Ainsi, dans les échelles établies par de nombreuses Administrations éducatives, qui doivent envisager une évaluation particulière des candidatures du centre lui-même, le projet de gestion peut atteindre jusqu'à la moitié de la note attribuée aux mérites professionnels. De même, si un score minimum n'est pas atteint dans un tel projet, les autres mérites des candidatures ne sont pas évalués et, par conséquent, il n'est pas possible d'accéder à la gestion.
C'est pourquoi, compte tenu d'un certain manque de définition du modèle de gestion dans le système éducatif, il y a peu de risque à soutenir qu'il s'agit d'un modèle basé sur un projet, même si ce caractère nécessite plus de détails, comme on peut le souligner, ainsi que d'autres aspects évoqués dans la configuration d'un tel modèle : la notion de gestion professionnelle, non associée à l'exercice de l'autorité mais au leadership pédagogique ; la nécessité de concilier les pouvoirs attribués à la direction avec les conditions de leur exercice ; ou encore l'importance particulière de la formation et des processus de qualification spécifiques qui permettent l'exercice managérial.