Ode aux maîtres

« Paola me manque », comme le dira Nora, quatre ans plus tard, chaque semaine à laquelle elle fait face, il ne reste que quelques jours avant la rentrée scolaire. Les deux couples sont à égalité pour la feina, les derniers jours d’août sont adorrits. « Ho sento », vaig dir-li. « Ce n’est pas això », a-t-il répondu immédiatement, « Paola me manque parce que je l’aime, parce qu’elle fait quelque chose d’important pour moi. »

Només dans le seva segona accepció, le dictionnaire relie la figure du mestre à l’éducation des plus petits. Cette subordination du dictionnaire, qui dans les six définitions du mot mestre privilégie l’acceptation qui se réfère à « la personne qui enseigne une science, un art, un métier », est prou éloquente et dans le sens de la considération sociale qui nous donne eux. Ici, je parlerai au féminin, car l’éducation de la petite enfance est un secteur très féminisé : jusqu’au début du XXe siècle presque, l’enseignement sera la seule option professionnelle pour ceux qui souhaitent étudier. On considère que la guérison – ce n’est pas un parlava d’enseignement – des plus petits était naturellement réservée aux dons ; L’institutrice était une mère qui s’occupait du remplissage des autres. L’instituteur, arrivant au procès-verbal du Congrès pédagogique national de 1882, devait faire preuve « d’un affect égal à celui de tous les enfants, d’une douleur de caractère qu’on ne retrouve généralement pas à la maison ».

Cet argument va s’arranger amb força, et il prouve que, proportionnellement, la présence d’enfants dans les classes des enseignants et d’enfants dans les classes d’enfants est négligeable. Cette extension de l’éducation de la petite enfance au domaine du soin et de l’affection a également conduit à l’extension de la deuxième accession du dictionnaire en faveur du premier et du troisième : les enseignants, ce sont eux. Les professeurs sont ceux qui enseignent une science, un art ; ceux qui, avec autorité, exercent une influence et ont des faiblesses. La littérature et l’art en général ont placé la figure du maître au centre : quadres com , ou œuvres littéraires avec les dialogues de Platon – tous ses dialogues placent le maître au centre -, ou encore les signatures d’Henry James, Philip Roth ou George Steiner avec son essai, réaffirme la notion de maître lié à l’enseignement supérieur, élevé, intellectuellement et socialement reconnu, toujours véhiculé par la figure masculine du guide, du professeur, de celui qui instruit et, comme il l’observe Steiner, a laissé une entreprise, pas toujours positif, dans son deixeble.

Quels sont les professeurs ? C’est là la reconnaissance de cette première appréhension, ce qui voit s’accompagne de la découverte du monde, de la curiosité et de l’innocence qui, comme le disait Giovanni Pascoli, donne au regard du néon un regard poétique.

« Je me souviens qu’un jour, jouant du piano dans le bus que j’utilisais habituellement pour descendre la rue Muntaner, j’ai vu un château forgé devant une imposante maison où je pouvais arriver à la ‘Childcare School’. Je me souviens que là, ça m’impressionnera et à partir des clés, ce sera toujours plus facile à réparer et à finir et pour cela j’imaginerai des dîners quelque temps avec plusieurs enfants dans les plus petits”, se souvient Anna Fancelli. Elle aurait pu suivre le chemin de son pare – de talent en tenia et mue – et se consacrer au journalisme, mais maintenant elle aura toujours été claire : elle voulait être enseignante.

Ils sont passés à plusieurs reprises, mais l’engagement et la passion pour le métier continuent d’envoyer les mateixos, palmes et tot más. Pour elle, être enseignante se résume à l’image des petits hommes d’un homme qui s’entrelace avec les six plantes adultes : « Les hommes qui s’accompagnent les uns des autres, sachez qu’il faut les unir pour le d’autres, qui « les escortent et entretiennent des relations ». Le respect et donc l’amour, paraula qui a également servi à l’historien Jules Michelet pour définir ce que c’était pour lui d’enseigner : « J’ai toujours le souci de ne pas enseigner plus que celui qui savait… Il vaig transmet les choses qui éveillent. la meva passió, romans, animations, passionnées (et charmantes pour moi), sota l’enchantement premier de l’amor”. L’amour, c’est le respect et c’est avant tout la confiance. Confiar est obrir-se a l’autre sense por, sense prejudicis.

Quand la petite fille est calme dans les bras de sa mère Fabrizia et son câlin, ou quand, tout endormi, son fils cherche les blagues d’Ermínia, exprime sa confiance dans ces cadeaux, dans l’environnement, nouveau, différent de la maison, de la famille et des amis. On appréhende de s’ouvrir à un mon, le noster, on regnen, in canvi, la méfiance et le soupçon. Méfiance envers les autres, méfiance envers les institutions, envers les pouvoirs, envers les autorités… Méfiance pour, pour la déception, pour le cynisme, pour la frustration et aussi pour le désespoir. « Sense confiança res és possible », donne la mère à Bluey, le berger gos protagoniste de l’une des séries les plus regardées par les plus petits et qui excite le plus les adultes.

Il n’est pas possible d’affecter davantage les paraules du gossa jument ; sans confiance ça marche, sans confiance les liens sociaux s’affaiblissent pour devenir plus forts, sans confiance això que l’appellation « démocratie » reste irrémédiablement ferit, parce qu’elle est en train de renverser tous ses piliers. Les enseignants rappellent à tous, à commencer par leurs pairs, la valeur essentielle de la confiance : nous apprenons tous les deux que les enfants n’ont pas leur place. Comme dirait Jane Lazarre, nous faisons confiance à ceux qui feront don de nos vies pour récupérer cette vie que nous avons importée. Parce que je n’ai pas pu les sentir, sentir ces vuit done, je n’ai pas pu écrire cet article.

« Qu’y a-t-il de plus féministe que d’écrire un livre sur un enseignant ? », demande Lara Moreno dans l’introduction de « un livre sur un mistra, en el pur significat d’aquest somni: arrir en no hi » de Josefina Aldecoa. prendre soin, transmettre, éduquer, par respect, par empathie, pour la liberté. » Salut, y a-t-il quelque chose de plus nécessaire que de justifier et reconèixer cette tasca que les professeurs ont célébrée ? Parce que, avec leurs quatre ans, la Nora te ráó: les maîtres ont des choses importantes.