Le commissaire européen à l’Emploi, Nicolas Schmit, a mis en garde ce mercredi contre le risque que l’Union européenne perde le potentiel que les jeunes qui ne étudient ni ne travaillent, les soi-disant « NEET », ont pour le marché du travail, c’est pourquoi il a exhorté de consacrer des efforts à leur formation et à trouver un emploi. « Nous en avons beaucoup en Europe, environ huit millions de jeunes le sont. « Ils ont un réel potentiel de travail, de talent, et nous risquons de perdre ce potentiel », a déclaré l’homme politique luxembourgeois lors d’une conférence sur les compétences professionnelles organisée par la Belgique et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui s’est ouverte ce mercredi à Bruxelles.
Schmit a assuré que c’est la raison pour laquelle « tous les efforts doivent être faits » pour leur donner les compétences professionnelles appropriées et les introduire sur le marché du travail. El también candidato de los socialdemócratas europeos a presidir la próxima Comisión Europea consideró, asimismo, que se debe revaluar “cómo se ven la formación profesional y las profesiones técnicas”, y calificó de “enfoque anticuado” que se prefiera que los jóvenes vayan a la l’universitè.
« La pénurie de main-d’œuvre actuelle concerne principalement les emplois qui nécessitent également une formation professionnelle », a-t-il expliqué. Il a également confirmé que l’intelligence artificielle est un domaine important dans lequel le personnel du club communautaire a besoin de développer ses compétences professionnelles. Il a mis en garde contre le risque qu’avec les « changements rapides » du marché du travail, « des pans entiers de la société soient laissés pour compte ».
Dans le cas des femmes, il a souligné que dans de nombreux pays, leur taux d’emploi est « bien inférieur » à celui des hommes. « Surtout dans les nouvelles technologies, nous avons un très grand écart entre les hommes et les femmes, et ce sont les emplois du futur, les emplois de qualité du futur, et ils ne peuvent et ne doivent pas être le nouvel élément de discrimination entre les hommes et les femmes, car les femmes ne font pas partie de cette nouvelle économie, l’économie numérique », a-t-il expliqué.
Changements sectoriels
C’est pour cette raison qu’elle a choisi d’encourager les femmes à se former et à accepter des emplois dans ce domaine. Il a reconnu que de nombreux secteurs traversent de grands changements et a parlé de l’automobile, ainsi que de « secteurs qui savent enfin qu’ils vont disparaître ». « Nous devons donc recycler, réadapter et améliorer les compétences de tous ceux qui quitteront leur emploi », a-t-il commenté. De même, il a souligné qu’il s’agit d’un « investissement fondamental dans notre avenir et dans notre population » visant les compétences professionnelles et l’éducation.
Le secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, a déclaré que des réformes étaient nécessaires pour contribuer à améliorer l’emploi et la mobilité des travailleurs âgés. Il a souligné que les emplois qui nécessitent des compétences faibles ou moyennes, notamment l’agriculture, la construction ou les transports, sont ceux qui « courent le plus grand risque » d’être « automatisés et remplacés par le numérique et l’intelligence artificielle ».
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